Le président français Emmanuel Macron, lors d’une conférence de presse à Berne, en Suisse, a réitéré le soutien indéfectible de la France à une solution à deux États qui reconnaît les aspirations légitimes du peuple palestinien et le droit d’Israël à vivre en paix. Les déclarations ont été faites en réponse à des questions sur le conflit Israël-Hamas, la situation à l’hôpital Al-Shifa et la montée de l’antisémitisme en France.
Position ferme de Macron sur la solution à deux États
Macron a souligné que la position de la France a toujours favorisé une solution à deux États, remontant à la défense du président François Mitterrand à la Knesset en 1982. Il a insisté sur le fait que la sécurité durable d’Israël dépend d’une sortie politique pour l’action palestinienne, et que la France ne compromettra pas son engagement envers la sécurité d’Israël et les aspirations légitimes du peuple palestinien.
Condamnation de la violence et efforts humanitaires
Abordant la situation à l’hôpital Al-Shifa, Macron a condamné tous les bombardements de civils et d’infrastructures civiles, soulignant l’importance de protéger de telles installations en vertu du droit international et humanitaire. Il a exprimé sa préoccupation face à l’évacuation de l’hôpital principal de Gaza, où plus de 2000 personnes étaient piégées.
Macron a réaffirmé la condamnation par la France des attaques terroristes du Hamas contre Israël, reconnaissant le droit d’Israël à se défendre contre le terrorisme. Il a souligné la position constante de la France contre les doubles standards et a présenté une initiative complète pour la paix et la sécurité, comprenant la lutte contre le terrorisme, le soutien aux efforts humanitaires et la reprise des travaux politiques pour une solution durable.
Efforts pour libérer les otages et lutter contre l’antisémitisme
Macron a révélé que le ministre français des Armées visite actuellement la région, soulignant l’importance de rester en contact avec les gouvernements régionaux pour expliquer la position de la France, renforcer la coopération et fournir une assistance concrète. Il a insisté sur la priorité de libérer les otages détenus par le Hamas, exprimant sa gratitude aux nations amies, en particulier au Qatar, pour leur aide dans les négociations.
En réponse aux questions sur la montée des actes antisémites en France, Macron a défendu sa décision de ne pas participer à une marche récente, affirmant qu’il n’appartient pas au président de participer à de tels événements. Il a réitéré l’engagement de la France à lutter contre l’antisémitisme, le reconnaissant comme un prélude à d’autres formes de haine, et a souligné la nécessité d’unité pour éviter tout débordement du conflit israélo-palestinien.