Le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale ont émis un avertissement sévère concernant les répercussions économiques du conflit en cours dans la bande de Gaza et des attaques associées sur la navigation en mer Rouge. Cette déclaration a été faite lundi lors du Sommet mondial des gouvernements, un événement annuel auquel assistent des leaders économiques et politiques à Dubaï.
Impact Économique du Conflit
La directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva, a souligné que le conflit entre Israël et le Hamas, qui fait rage depuis octobre, a déjà eu un impact négatif sur les économies de la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord. Elle a exprimé des inquiétudes quant aux conséquences à long terme si le conflit persiste, affirmant que les combats prolongés accroissent le risque de débordement économique. Georgieva a spécifiquement mis en évidence la menace pour le commerce maritime à travers le canal de Suez, les attaques menées par les rebelles Houthi soutenus par l’Iran au Yémen ayant perturbé les voies de navigation dans cette voie d’eau vitale.
Appels à la Résolution
Georgieva a conclu ses remarques en exprimant son espoir personnel de paix, soulignant le bilan humain du conflit sur les civils. La bande de Gaza a été la cible d’attaques israéliennes incessantes depuis plus de quatre mois, entraînant une perte de vie significative. Malgré les incertitudes entourant le conflit, Georgieva est restée prudente optimiste quant aux perspectives économiques mondiales, tout en soulignant la nécessité de vigilance face aux défis géopolitiques.
Préoccupations du Président de la Banque Mondiale
Faisant écho aux sentiments de Georgieva, le Président de la Banque mondiale, Ajay Banga, a également abordé les implications économiques du conflit de Gaza et d’autres défis mondiaux. Il a souligné l’importance de surveiller étroitement ces développements, notamment dans une période de taux de croissance mondiale historiquement bas.
À la lumière de ces avertissements émanant des principales institutions financières, les parties prenantes du monde entier sont exhortées à donner la priorité aux efforts de résolution des conflits et de stabilité dans la région pour sauvegarder l’économie mondiale.