Emmanuel Macron a annoncé sa décision de nommer un autre Premier ministre pour remplacer l’actuel Premier ministre Gabriel Attal après avoir refusé à deux reprises sa démission.
Le concours pour le poste de Premier ministre.
Suite à l’annonce de la démission du Premier ministre, les candidats politiques intéressés ont fait campagne pour manifester leur intérêt à succéder à Gabriel Attal.
En lice pour le poste de Premier ministre, le chef du parti socialiste Olivier Faure s’est dit “prêt à assumer cette fonction”, mais uniquement dans le cadre “du dialogue avec nos partenaires”.
Le Nouveau Front Populaire est arrivé premier aux élections législatives et fait donc pression sur le président pour qu’il lui permette de choisir un Premier ministre de son choix. “Le Président doit écouter les Français en nommant le Premier ministre qui sera choisi par le NFP.”
Concernant la succession d’Attal, certains ont proposé Marine Tondelier, la leader des Verts, comme potentielle première ministre. Mathilde Panot, une des députées LFI, est arrivée mardi à l’Assemblée nationale et ne s’est pas identifiée comme candidate potentielle. Cependant, elle a exhorté Attal à se retirer.
Le gouvernement actuel poursuivra ses fonctions.
Macron a déclaré qu’il acceptait les résultats des élections législatives et qu’il était favorable à l’idée de coalitions au sein du gouvernement, mais a clairement indiqué que son gouvernement poursuivrait ses fonctions entre-temps.
Dans un communiqué publié mercredi, le Président de la République a souligné qu’il laisserait aux partis politiques une marge de manœuvre pour s’adapter au statu quo politique, le gouvernement restant tenu à ses responsabilités. « C’est à la lumière de ces principes que je déciderai de la nomination du Premier ministre. Cela nécessite de laisser un peu de temps aux forces politiques pour construire ces compromis dans la sérénité et le respect de chacun. D’ici là, le gouvernement actuel continuera d’exercer ses responsabilités et sera en charge des affaires courantes comme le veut la tradition républicaine », a déclaré Macron.
Macron promet une nouvelle culture politique française.
Mettant au premier plan les préoccupations du peuple français, le président a assuré aux citoyens qu’il leur garantirait un nouveau système politique. Commentant le résultat des élections législatives, Macron a affirmé la nécessité d’une nouvelle structure politique qui, espère-t-il, mènera à la mise en place d’une coalition substantielle. « La nature de ces élections, marquées par une demande claire de changement et de partage du pouvoir, exige qu’elles construisent un grand rassemblement », a ajouté Macron.
En soutien au président, l’ancien député de l’Assemblée nationale française Pieyre-Alexandre Anglade a déclaré que le président avait raison de permettre la restructuration de la culture politique française car c’est le seul moyen de former un gouvernement de coalition. « Emmanuel Macron a raison : la seule voie possible est celle d’une grande coalition parlementaire. La France doit changer sa culture politique », a déclaré Anglade.
Le président s’est engagé à protéger les intérêts des citoyens français et a donc exhorté les partis politiques existants à engager un dialogue sincère dans le but de construire le pays et son peuple. Les idées et propositions qui seront avancées doivent être transparentes, tout en partageant les valeurs républicaines et en tenant compte des promesses faites lors des élections.
Avant tout, les idées doivent prôner la stabilité et rassembler tous les hommes et femmes qui portent chèrement aux valeurs du pays. “Ce que les Français ont choisi le front républicain par les urnes, les forces politiques doivent le réaliser par leurs actions.”
Macron a encouragé la nation à faire confiance à la capacité de ses dirigeants politiques. Il a souligné que la nation devrait s’efforcer d’incarner l’esprit d’excellence qu’il a toujours défendu, à l’instar de nombreux voisins européens.