La France a vu sa croissance économique ralentir au troisième trimestre, atteignant seulement 0,1 pour cent, d’après les chiffres publiés par la Banque de France ce lundi. Cette nouvelle contraste fortement avec la croissance robuste de 0,5 pour cent enregistrée au deuxième trimestre, dépassant ainsi les prévisions. Olivier Garnier, directeur général des statistiques, des études et des affaires internationales de la banque, a annoncé ces données lors de la publication de la dernière enquête mensuelle de l’institution.
L’économie post-estivale moins favorable
“La situation économique post-estivale est moins favorable que celle que nous avions juste avant l’été”, a déclaré Garnier. Cette diminution de la croissance économique survient alors que l’inflation a chuté par rapport aux récents sommets atteints à la suite de l’invasion de la Russie en Ukraine, consolidant ainsi l’activité économique dans la deuxième plus grande économie de la zone euro.
L’économie au troisième trimestre ne parvient pas à suivre la hausse précédente
Au cours du troisième trimestre, l’économie n’a pas été en mesure de suivre la hausse relative enregistrée trois mois plus tôt, bien que Garnier ait tenu à souligner que “nous ne sommes en aucun cas… dans une situation de récession”. Les prévisions de la banque le mois dernier étaient d’une croissance de 0,1 à 0,2 pour cent entre juin et septembre. Plusieurs facteurs ont contribué à maintenir l’économie, notamment l’atténuation des perturbations de la chaîne d’approvisionnement et la résilience des services, notamment l’hébergement et la restauration.
Des éléments positifs pour soutenir l’économie
D’autres facteurs positifs ont été la tenue de la Coupe du Monde de Rugby en France et la météo clémente de ce début d’automne, qui ont accompagné cet événement. La France espère voir un rebond de l’industrie au quatrième trimestre, et la Banque de France s’attend désormais à une croissance de 0,9 pour cent pour l’ensemble de l’année en cours, par rapport à une prévision gouvernementale de 1,0 pour cent et à 2,6 pour cent pour 2022.