Le président des États-Unis, Joe Biden, a atterri à Delhi pour participer au sommet du G20 qui se déroulera dans la ville tout au long du week-end. Air Force One a touché le sol à l’aéroport international Indira Gandhi peu avant 19 heures, marquant le début d’une série de discussions cruciales entre les États-Unis et l’Inde.
Le président Biden est prévu pour des entretiens bilatéraux avec le Premier ministre indien Narendra Modi, au cours desquels toute une série de questions importantes seront à l’ordre du jour. Ces discussions pourraient inclure un éventuel accord pour des moteurs d’avion de chasse, l’acquisition de drones prédateurs et une coopération sur des technologies de pointe telles que les réseaux 5G et 6G.
Des rumeurs circulent également au sujet d’un accord ferroviaire majeur, bien que Jake Sullivan, conseiller à la sécurité nationale des États-Unis, n’ait ni confirmé ni démenti ces informations. Cependant, il a souligné l’importance d’améliorer la connectivité entre l’Inde, le Moyen-Orient et l’Europe, en soulignant son potentiel pour des avantages économiques et stratégiques substantiels pour tous les pays impliqués.
Le président Biden a exprimé son enthousiasme pour le sommet du G20 avant de partir pour l’Inde, mettant en avant son rôle en tant que forum de premier plan pour la coopération économique internationale et son potentiel pour répondre aux priorités américaines et soutenir les pays en développement.
Pendant sa visite, le président Biden séjournera dans le luxueux hôtel ITC Maurya Sheraton à Delhi.
La Maison Blanche cherche à mettre en avant l’engagement des États-Unis envers la communauté mondiale lors de ce sommet, en particulier alors que les économies émergentes telles que celles du groupe BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) se regroupent pour exprimer leurs préoccupations. Récemment, les BRICS ont annoncé leur intention d’accueillir six nouveaux membres, dont les Émirats arabes unis et l’Arabie saoudite.
Avant son départ, le président Biden a été testé négatif au COVID-19, suite à une récente alerte lorsque son épouse, Jill Biden, a été testée positive au virus.
Concernant la possibilité d’une déclaration commune après le sommet du G20, Jake Sullivan a expliqué qu’il ne pouvait pas prédire le résultat, mais a souligné la disposition des États-Unis à jouer leur rôle. Il a exhorté tous les pays participants à agir de manière responsable et constructive pour parvenir à une déclaration commune. Les obstacles à cette déclaration incluent la situation en Ukraine et les divergences liées aux objectifs de lutte contre le changement climatique, en particulier parmi les nations productrices de pétrole. Sullivan a également mis en avant les efforts de la Chine pour lier l’accès à la technologie au libellé de toute déclaration.
En plus du président Biden, une multitude de dirigeants mondiaux sont arrivés à Delhi, dont les Premiers ministres australien et britannique. Le Premier ministre britannique, Rishi Sunak, a exprimé la détermination de son gouvernement à lutter contre les menaces du terrorisme khalistanais et a promis sa coopération avec le gouvernement indien sur cette question.
Abordant la question khalistanaise, Sunak a déclaré : “Aucune forme d’extrémisme ou de violence de ce type n’est acceptable au Royaume-Uni. C’est pourquoi nous travaillons en étroite collaboration avec le gouvernement indien pour lutter contre l’extrémisme pro-khalistanais (PKE).”
Le sommet du G20 devrait être un événement décisif pour aborder les défis économiques mondiaux, les préoccupations en matière de sécurité et les questions climatiques, alors que les dirigeants du monde entier se réunissent pour délibérer sur ces problèmes pressants. Restez à l’écoute pour une couverture en direct et des mises à jour sur les développements du sommet.