La ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna, devrait rencontrer la direction chinoise à Pékin vendredi, axant sa visite sur les échanges interpersonnels et les dialogues diplomatiques. Cependant, la visite est susceptible d’être dominée par les tensions commerciales après le lancement d’une enquête de l’Union européenne sur les subventions aux véhicules électriques chinois, soutenue par Paris, que Pékin a qualifiée de “protectionniste”.
L’UE demande un terrain de jeu équitable
La visite intervient alors que le président français Emmanuel Macron plaide en faveur d’une position plus assertive de l’Union européenne en matière économique, notamment en ce qui concerne les déséquilibres commerciaux avec des pays comme la Chine. Les présidents de la Commission européenne, Ursula von der Leyen et Charles Michel, devraient également se rendre à Pékin en décembre pour le premier sommet en personne avec le président Xi Jinping depuis quatre ans.
Un ordre du jour étendu inclut les conflits régionaux et les dépendances économiques
Outre les questions commerciales, la ministre Colonna devrait aborder le conflit en cours en Ukraine, exhortant la Chine à jouer un rôle constructif. De plus, les discussions porteront sur l’influence de Pékin sur l’Iran pour éviter une escalade supplémentaire dans la crise de Gaza, ainsi que les préoccupations concernant la récente affirmation de la Corée du Nord d’avoir lancé un satellite espion. L’ordre du jour plus large souligne l’engagement de la France à naviguer dans un paysage géopolitique complexe.