Une attaque choquante au couteau et au marteau près de la Tour Eiffel à Paris a fait un mort, un touriste allemand, et deux blessés, dont un Britannique. L’incident s’est produit samedi peu avant 21 heures, heure locale.
Allégeance à l’État islamique et liens avec l’extrémisme
Les autorités françaises ont rapidement appréhendé le suspect, identifié comme Armand R, un Français de 26 ans né en France de parents iraniens. Le procureur Jean-François Ricard a révélé que l’agresseur avait prêté allégeance au groupe État islamique (EI) dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux. Armand R s’était converti à l’islam à l’âge de 18 ans et avait déjà purgé une peine de quatre ans en 2016 pour avoir planifié de rejoindre l’EI en Syrie. Malgré une surveillance pour suspicion d’extrémisme, l’assaillant a réussi à perpétrer l’attaque.
Victime identifiée et motivation du suspect
La victime, un touriste allemand travaillant en tant qu’infirmier, a été poignardée à mort sur le Quai de Grenelle en compagnie de sa femme. Gérald Darmanin, ministre français de l’Intérieur, a indiqué que la vie de la femme avait été sauvée grâce à l’intervention rapide d’un chauffeur de taxi. Brandissant les armes, le suspect s’est enfui en traversant un pont voisin enjambant la Seine. Sur la rive nord du fleuve, il a attaqué deux autres personnes – un Français d’une soixantaine d’années et un touriste britannique de 66 ans qui a reçu un coup de marteau à l’œil.
Réaction internationale et enquêtes
Après l’attaque, le président français Emmanuel Macron a exprimé sa solidarité avec les victimes et leurs familles. Le président Macron a remercié les services d’urgence pour leur réponse rapide et a annoncé que le parquet national antiterroriste dirigerait l’enquête. L’assaillant a été entendu criant “Allahu Akbar” pendant l’attaque et a plus tard déclaré à la police qu’il était bouleversé par la situation en Afghanistan et en Palestine, accusant la France de complicité dans la mort des Palestiniens à Gaza.
Cet incident survient peu de temps après une attaque au couteau à Arras, où un enseignant a perdu la vie, incitant le gouvernement français à relever le niveau d’alerte de sécurité nationale.