Dans certaines régions et à certains moments, simplement rester en vie est une victoire pour un garçon – sans parler de sortir chaque jour pour trouver de la nourriture qui empêche votre famille de mourir de faim.
Chaque matin, Mohammed Zo’rab, 11 ans, se rend dans la ville de Rafah, au sud de la bande de Gaza, dans une mission.
Il prend un grand bol en plastique et se dirige vers les écoles devenues des centres de réfugiés, et vers les camps de fortune en bord de route où les gens souffrent comme sa propre famille mais pourraient encore trouver quelque chose pour nourrir l’enfant d’étrangers.
Mohammed se rend également dans les hôpitaux où les blessés arrivent à toute heure, et partout ailleurs où il pourrait y avoir un pot qui bouillonne sur un feu ouvert.
“Quand je rentre chez moi avec cette nourriture, ils sont heureux et nous mangeons tous ensemble”, dit-il.
“Parfois je rentre les mains vides et je me sens triste.”
Lutte Quotidienne pour la Survie
Mohammed est l’aîné de quatre enfants et vit avec sa mère, son père et ses frères et sœurs dans un abri précaire fait de plastique et de bâche.
Son père, Khaled, parcourt Rafah à la recherche de petits boulots pour récolter cinq shekels (environ 1,38 $ ; 1,08 £) afin d’acheter des couches pour leur fille de deux mois, Howaida.
Comme tant d’autres, Samar et sa famille sont venues à Rafah depuis leur domicile plus au nord à Khan Younis parce que les Forces de Défense Israéliennes (IDF) leur ont dit que ce serait sûr. C’était il y a trois mois.
Le Conflit Persistant et ses Conséquences
La famille Zo’rab vit dans un abri qui fuit et le sol se remplit d’eau de pluie. Parfois, la petite Howaida n’a pas de couches propres.
Chaque jour offre des indignités incessantes dans un endroit où 1,5 million de personnes – cinq fois la population normale – sont entassées près de la frontière égyptienne.
Avec 85% de la population de Gaza désormais déplacée, la quantité d’aide parvenant dans l’enclave est loin de ce qui est nécessaire.
Selon les Nations Unies (ONU), cinq cents camions d’aide par jour sont nécessaires. La moyenne quotidienne a été de quatre-vingt-dix.
Appel à l’Aide Humanitaire
Au milieu de ce conflit persistant, les appels à l’aide humanitaire se multiplient. Les organisations caritatives font de leur mieux pour fournir une assistance, mais les ressources sont limitées et la situation reste catastrophique pour de nombreuses familles comme celle de Mohammed Zo’rab.