Au milieu du conflit le plus meurtrier de Gaza, l’ambiance festive de la saison des fêtes au Moyen-Orient est teintée de solennité. Les répercussions de la guerre ont non seulement conduit à des célébrations de Noël discrètes dans les communautés chrétiennes des territoires palestiniens occupés, du sud du Liban et de la Syrie, mais ont également incité à une décision sans précédent aux Émirats arabes unis (EAU).
Les émirats de l’UAE divergent dans leurs approches du Nouvel An en pleine crise à Gaza
Les autorités de Sharjah, le troisième plus grand émirat des EAU, ont pris position contre l’esprit festif en annulant leurs célébrations habituelles du Nouvel An, y compris les feux d’artifice. Cette décision, annoncée par la police de Sharjah le 27 décembre, est une démonstration de solidarité avec Gaza, et des mesures légales sont menacées contre ceux qui participent aux festivités. Cependant, cette décision contraste avec d’autres émirats, tels qu’Abou Dhabi et Dubaï, où des célébrations extravagantes sont toujours prévues.
Une campagne mondiale émerge comme geste symbolique pour Gaza pendant le Nouvel An
Alors que le Moyen-Orient fait face au conflit en cours, une campagne en ligne appelée “Countdown 2 Ceasefire” gagne du terrain à l’échelle mondiale. La campagne, qui compte près de 30 000 abonnés sur Instagram, encourage les personnes du monde entier à participer aux événements du Nouvel An en affichant des bannières appelant à un cessez-le-feu permanent à Gaza. Soutenue par Al Sharq Youth et Al Sharq Forum, cette initiative vise à attirer l’attention sur les bombardements intensifiés d’Israël dans le centre de Gaza et les raids croissants en Cisjordanie occupée.