Un nouveau rapport de la Banque Mondiale publié lundi révèle que la dernière crise au Moyen-Orient a accru les risques géopolitiques pour les marchés des matières premières, mais jusqu’à présent, son impact sur les prix a été limité.
Selon le rapport intitulé “Perspectives des Marchés des Matières Premières”, les conflits militaires antérieurs dans la région ont souvent entraîné une hausse des prix et une vitalité sur les marchés des matières premières. Le rapport indique que cela suggère qu’une escalade du conflit en cours pourrait déclencher des perturbations importantes de l’approvisionnement en pétrole, en fonction de la durée et de l’ampleur de l’escalade.
Les prévisions de base supposent que le dernier conflit aura un impact limité sur les prix des matières premières, ces derniers étant finalement influencés par des facteurs de demande et d’approvisionnement fondamentaux, déclare le rapport.
Le rapport souligne que les risques géopolitiques ont fortement augmenté à la suite du dernier conflit au Moyen-Orient et représentent le risque à la hausse le plus important pour les prix des matières premières. Si le conflit s’intensifie et devient un conflit régional plus large, l’impact sur les marchés des matières premières pourrait être significatif.
Les précédents historiques indiquent que, en fonction de la durée et de l’ampleur de l’escalade du conflit, des perturbations importantes de l’approvisionnement et des hausses des prix sont possibles.
Le rapport indique que selon les prévisions de base, après une baisse projetée de 24 % cette année, les prix des matières premières devraient chuter de 4 % supplémentaires en 2024 et de 0,5 % en 2025.