Le Hamas a exprimé son profond regret suite à la mort de son chef politique, Ismaïl Haniyeh, tué lors d’une frappe à Téhéran en juillet 2024. Cet événement marque une escalade dans le conflit israélo-palestinien, suscitant des réactions à travers le monde.
Une Annonce choc du Hamas
Les Gardiens de la révolution iraniens, l’armée idéologique de la République islamique d’Iran, ont annoncé mercredi que la résidence d’Ismaïl Haniyeh à Téhéran avait été ciblée, entraînant sa mort ainsi que celle de son garde du corps. Le Hamas a confirmé l’information rapidement après cette annonce, accusant Israël d’être à l’origine de l’attaque. « Notre frère, le dirigeant, le mujahid Ismaïl Haniyeh, le chef du mouvement, est mort dans un raid sioniste contre sa résidence à Téhéran », a déclaré le Hamas dans un communiqué officiel.
Le Hamas a fermement condamné ce qu’il considère comme un acte lâche. « L’assassinat du chef Ismaïl Haniyeh est un acte lâche qui ne restera pas sans réponse », a affirmé Moussa Abou Marzouk, membre du bureau politique du Hamas. De son côté, le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a également dénoncé l’assassinat, qualifiant cet acte de « grave escalade ».
Ismaïl Haniyeh vivait en exil entre le Qatar et la Turquie et se trouvait à Téhéran pour assister à l’investiture du nouveau président iranien, Massoud Pezeshkian. Cet événement survient dans un contexte de tensions accrues entre Israël et les groupes militants de la région. La mort de Haniyeh, ancien Premier ministre de l’Autorité palestinienne et figure clé du Hamas, risque de provoquer une nouvelle vague de violences et de représailles.
Des Réactions qui ne se font pas attendre – Qu’en sera-t-il de la France?
Les condamnations de l’assassinat ont afflué du monde entier. La Turquie a dénoncé l’acte comme « ignoble » et a exprimé ses condoléances au peuple palestinien. La Russie a qualifié cet assassinat de « politique inacceptable » et a prédit une escalade des tensions. L’Iran a promis de faire « regretter » cet acte à Israël, tandis que le Qatar et la Syrie ont mis en garde contre une « escalade dangereuse » pouvant plonger la région dans le chaos.
La France exprime depuis longtemps sa vive préoccupation face au nombre élevé de victimes civiles à Gaza et à la situation humanitaire critique qui y règne. La mort d’Ismaïl Haniyeh risque d’exacerber ces tensions, augmentant encore le nombre de victimes innocentes et aggravant la crise humanitaire. La France, fidèle à sa position humanitaire, devrait appeler à une protection accrue des civils et à un respect strict du droit international humanitaire.
Le gouvernement français condamne fermement les attaques contre les sites des Nations unies, les personnels humanitaires et les médias. Suite à l’assassinat d’Ismaïl Haniyeh, la France pourrait réitérer cette condamnation, insistant sur la nécessité de distinguer clairement les cibles militaires des infrastructures civiles pour éviter des pertes humaines supplémentaires parmi les populations innocentes de Gaza.
La France pourrait aussi renouveler son appel à une trêve humanitaire. Une telle trêve est indispensable pour permettre l’acheminement de l’aide humanitaire, assurer la protection des civils et offrir des soins aux blessés. La France pourrait pousser pour des mesures concrètes de la part d’Israël et du Hamas pour instaurer cette trêve, espérant ainsi éviter une catastrophe humanitaire plus grave.
La position de la France sur le Hamas est bien connue : il s’agit d’une organisation terroriste responsable de nombreux actes de violence. Cependant, la France fait une distinction nette entre le Hamas et la population civile de Gaza, estimant que cette dernière ne doit pas payer pour les actions du Hamas. La mort d’Ismaïl Haniyeh pourrait inciter la France à renforcer ce message et exiger que les civils palestiniens ne doivent pas être pris en otage par les dynamiques de violence entre Israël et le Hamas.
La France pourrait profiter de cette occasion pour rappeler son exigence de libération immédiate de tous les otages détenus à Gaza.