Les États du Golfe, en collaboration avec les États-Unis, ont publié une déclaration commune saluant l’engagement diplomatique avec l’Iran et exprimant leur engagement en faveur de la stabilité régionale. La déclaration a été publiée à l’issue d’une réunion en marge de la 78e Assemblée générale des Nations Unies à New York, à laquelle ont participé le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan, son homologue américain, et les ministres des Affaires étrangères des États du Conseil de coopération du Golfe (CCG).
La déclaration commune souligne l’importance des efforts diplomatiques de l’Arabie saoudite et d’autres pays du CCG pour poursuivre une désescalade régionale et met l’accent sur l’adhésion au droit international, y compris la Charte des Nations Unies, par tous les États de la région. Cela marque une étape importante vers la réduction des tensions dans la région du golfe Persique.
L’une des préoccupations centrales abordées dans la déclaration est la garantie de la liberté de navigation dans la région et la sauvegarde de la sécurité maritime. Les ministres ont réaffirmé leur engagement à dissuader les actions illégales en mer ou ailleurs susceptibles de menacer les voies de navigation, le commerce international et les installations pétrolières dans les États du CCG. Cet engagement souligne la responsabilité collective de maintenir la stabilité sur les routes commerciales maritimes critiques du Golfe.
En outre, les ministres ont appelé l’Iran à cesser la prolifération de véhicules aériens sans pilote et d’autres armes dangereuses, qui constituent une grave menace pour la sécurité de la région. Ce plaidoyer reflète les inquiétudes concernant les capacités militaires de l’Iran et leur impact potentiel sur la sécurité régionale.
Lors d’une réunion distincte impliquant les États-Unis, l’Arabie saoudite (Arabie saoudite) et les Émirats arabes unis (EAU), le secrétaire d’État américain Antony Blinken a exprimé son appréciation pour le rôle de l’Arabie saoudite en accueillant une délégation de Sanaa à Riyad. Les discussions visent à trouver une feuille de route pour résoudre le conflit de longue date au Yémen par le biais d’un processus politique dirigé par les Yéménites sous les auspices de l’ONU. L’engagement de l’Arabie saoudite à fournir 1,2 milliard de dollars de soutien économique au gouvernement yéménite a également été reconnu, soulignant son dévouement aux efforts humanitaires dans la région.
En outre, les ministres ont réitéré leur engagement en faveur de l’Initiative de paix arabe dans la résolution du conflit israélo-palestinien, mettant l’accent sur la recherche d’une solution de paix globale au Moyen-Orient basée sur le cadre à deux États.
Abordant un différend entre les Émirats arabes unis et l’Iran au sujet des îles du Grand Tunb, du Petit Tunb et d’Abu Musa, le communiqué a réitéré son soutien à l’appel des Émirats arabes unis en faveur d’une résolution pacifique. Cette résolution pourrait être obtenue par le biais de négociations bilatérales ou par un recours devant la Cour internationale de Justice, en stricte conformité avec le droit international et la Charte des Nations Unies.
Concernant la démarcation de la frontière Koweït-Irak, les ministres ont souligné l’importance de l’engagement de l’Irak envers la souveraineté et l’intégrité territoriale du Koweït. Ils ont souligné la nécessité de respecter les conventions internationales et les résolutions de l’ONU, en particulier la résolution 833 du Conseil de sécurité, qui concerne la démarcation de la frontière entre le Koweït et l’Irak.
La déclaration commune représente une étape importante vers la stabilité régionale et la désescalade des tensions dans la région du Golfe. Il reflète l’engagement des États du Golfe et des États-Unis en faveur de solutions diplomatiques, du respect du droit international et de la recherche de solutions pacifiques aux conflits de longue date.