Le président français Emmanuel Macron fait face à une pression croissante de l’extrême-droite avant les élections au Parlement européen, avec le Rassemblement National menant une campagne présentée comme un “référendum contre l’invasion de migrants”. Lors d’un rassemblement tenu à Marseille dimanche, l’une des villes les plus ethniquement diversifiées de France, Jordan Bardella, le leader du Rassemblement National, aux côtés de la figure emblématique du parti Marie Le Pen, ont intensifié leur position anti-immigration devant un public réceptif.
Bardella a affirmé que les prochaines élections européennes le 9 juin seraient un moment décisif pour déterminer la position de la France sur l’immigration, déclarant : “Il est très clair que ces élections européennes… représentent un référendum contre l’invasion de migrants.” Il a souligné la nécessité pour la France de reprendre le contrôle de ses frontières, proclamant que sous leur direction, la France donnerait la priorité à la sécurité des frontières.
Le Rassemblement National Devrait Gagner un Soutien Electoral Significatif
Les analystes prévoient une hausse substantielle du soutien au Rassemblement National, estimant qu’il pourrait obtenir jusqu’à 30% des voix lors des prochaines élections, dépassant ainsi l’alliance centriste de Macron de plus de 10%. La traction croissante des idéologies d’extrême-droite, en particulier en ce qui concerne l’immigration et la souveraineté nationale, souligne l’évolution du paysage politique en France.
Le Leadership de Macron Mis à l’Épreuve au Milieu des Désaccords Internationaux
Marine Le Pen, une critique vocale de l’Union européenne, a capitalisé sur le mécontentement récent en France, y compris les manifestations des agriculteurs contre les politiques de l’UE, pour remettre en question le leadership de Macron. Le Pen a accusé Macron d’être “assiégé” et a critiqué sa proposition d’implication dans le conflit en Ukraine comme une manœuvre pour obtenir un gain politique. La suggestion de Macron d’un éventuel déploiement de troupes occidentales en Ukraine a été accueillie avec scepticisme par des alliés clés, mettant en évidence les désaccords au sein de l’OTAN et compliquant la position de la France en matière de politique étrangère.