Le Premier ministre Gabriel Attal avait exprimé dans une déclaration son engagement sans faille à mener la campagne des élections législatives dans le but d’obtenir un soutien accru en leur faveur.
Selon Attal, la France doit choisir judicieusement.
Répondant à la directive du président de la République, Gabriel Attal se veut le fer de lance de la campagne visant à restaurer la stabilité et la sécurité des citoyens français. « Je mènerai cette campagne en tant que Premier ministre, leader de la majorité. Je mènerai cette campagne avec mon identité, mon écoute et mon action, et des priorités claires, le travail, le pouvoir d’achat, l’école, l’autorité et le soutien à nos services publics.
À la lumière de la victoire du Rassemblement national (RN) aux élections européennes, Attal a mis en garde les citoyens français contre toute erreur de Jordan Bardella et des mensonges de son parti. Il a rappelé que le programme du parti constitue une menace pour la France, avec des conséquences potentiellement graves pour la nation.
Invitant les citoyens français à choisir judicieusement lors des prochaines élections législatives, Attal a attiré l’attention sur les propositions budgétaires irréalistes du RN et s’est engagé à protéger la France contre des mesures qui auraient un impact négatif sur ses citoyens plutôt que de leur profiter. « Le chaos économique du pays avec d’un côté le RN et son projet à 100 milliards d’euros qui n’est pas financé. Je veux m’en sortir. Je veux agir pour les Français”, a déclaré Attal.
Le Premier ministre a prévenu que non seulement la proposition du RN est irréaliste, mais aussi que la France serait confrontée à un danger imminent si le RN remportait les prochaines élections. Il a comparé les projets du RN pour la France à “un saut en parachute sans parachute”, soulignant le risque grave que cela implique. Il s’est engagé à agir lors des élections législatives pour prévenir ce péril pour les Français.
La dissolution de l’Assemblée nationale a été brutale.
Le ministre Attal a exprimé ses appréhensions concernant la récente décision du président de dissoudre l’Assemblée nationale, affirmant qu’elle était inutile et manquait de considération pour tous les députés composant l’Assemblée. “C’est une décision qui est très brutale”, a remarqué Attal.
Soulignant les conséquences potentielles des actions du président, Attal a souligné les difficultés auxquelles seraient confrontés la plupart des députés s’ils devaient investir leurs ressources et leur temps dans des campagnes électorales, qu’il juge injustes.
Nous sommes le seul parti engagé pour changer la France-Attal
Le Premier ministre a assuré aux citoyens que son parti propose des plans réalisables et réalistes alors qu’il travaille à l’avenir du pays.
Faisant abstraction de tous les partis politiques présents en France, Attal a affirmé que ces partis, quelles que soient leurs affiliations, n’ont pas réussi à avoir un impact significatif et ont plutôt contribué au chaos et au désordre pour les citoyens français.
Il a souligné que son parti est seul dans son engagement à apporter des changements positifs pour la population française. Il a déclaré qu’il se concentrerait sur le rétablissement de la sécurité et le retour du pouvoir au peuple, en veillant à ce que sa voix soit entendue.
“Il y a l’extrême droite dont le programme est la ruine complète du pays. Ensuite, il y a l’extrême gauche dont le slogan est le chaos et la violence. Et puis il y a nous, nous proposons le travail comme valeur cardinale, tout faire pour les Français”, a déclaré le Premier ministre.
Pour Attal, l’extrême droite ne devait pas pouvoir gagner les élections législatives.
Après la comparution mercredi devant le tribunal de Gabriel Loustau, fils d’un ancien cadre du Rassemblement national, pour agression contre un homme près du jardin du Luxembourg, le Premier ministre Attal a déclaré sa détermination à empêcher l’extrême droite de se renforcer et de causer de nouveaux dégâts au pays.
Il vise à mettre fin à la violence et à l’animosité suscitées par l’extrême droite, condamnant leurs actions comme étant préjudiciables à la liberté française et aux acquis de la nation.
Encourageant le peuple français à défendre ses valeurs et ses intérêts, il l’a appelé à ne pas soutenir l’extrême droite lors des prochaines élections. «Les 30 juin et 7 juillet, ne remettons pas les clés de notre pays à l’extrême droite. Les 30 juin et 7 juillet, défendons nos valeurs, celles de l’humanisme et de la tolérance.»