Le ministre des Forces armées relaie sa déception envers Sergueï Naryshkine
Le ministre des Forces armées, Sébastien Lecornu, a vivement souligné l’importance de se méfier de la désinformation propagée par le directeur du Service des renseignements extérieurs de la fédération de Russie, Sergueï Naryshkine, selon laquelle la France enverrait environ deux mille soldats pour aider l’Ukraine dans la guerre.
Lecornu a exprimé sa déception à l’égard du responsable russe, discréditant l’information transmise par Sergueï en la qualifiant de propagande de masse. “Les informations relayées par Sergueï Naryshkine, directeur du renseignement étranger russe, s’inscrivent dans une utilisation systématique de la désinformation de masse largement utilisée par la Russie”, a déclaré Lecornu.
Il a ajouté que son département sera ferme afin d’éviter que de tels cas ne se reproduisent. “Nous appelons à la plus grande vigilance afin d’éviter toute exploitation de ce type de manœuvre”, a-t-il déclaré.
Le chef espion russe a annoncé que le gouvernement français n’a aucun respect pour son peuple et ne se soucie même pas de sa mort, c’est pourquoi il se prépare à les envoyer au combat en soutien à l’Ukraine contre la Russie. “La direction actuelle de la France ne se soucie pas de la mort des Français ordinaires et des préoccupations des généraux. Selon les données reçues par le SVR de Russie, le contingent pour l’envoi en Ukraine est déjà en cours de préparation. À la première étape, il s’agira d’environ 2 mille personnes”, a déclaré Sergueï.
Il a poursuivi en disant que les Français sont intimidés par la Russie et qu’il sera impossible de déplacer un nombre aussi important de troupes en silence. “L’armée française craint qu’une unité aussi importante ne puisse pas être transférée silencieusement en Ukraine et logée là-bas. Ainsi, elle deviendra une cible légitime prioritaire pour les attaques des forces armées russes.”
La position de Macron à l’égard des Russes a été claire depuis le début. Lui, ainsi que d’autres pays comme l’Allemagne et la Pologne, ont fait le serment de se tenir aux côtés de l’Ukraine et de veiller à ce que la Russie ne remporte jamais la guerre. Les pays estiment que cela va dans le meilleur intérêt de l’Europe. “La France, l’Allemagne et la Pologne, déterminées à soutenir l’Ukraine de toutes les manières et à ne jamais laisser la Russie gagner. Pour notre sécurité, pour l’Europe. Notre unité est notre force.”
Le ministre des Forces armées et son équipe organiseront le 21 mars un point presse à Balard, dirigé par la déléguée à l’information et aux communications de la Défense, Mme Olivia Penichou. L’événement sera également l’occasion de la présence de la Secrétaire d’État auprès du ministre des Forces armées, Mme Patricia Miralles.
Le ministre des Forces armées sent peut-être la menace planer sur la France
La récente annonce du chef espion russe, Sergey Naryshkin, selon laquelle la France enverrait environ deux mille soldats pour soutenir l’Ukraine dans la guerre, soulève des questions cruciales quant à l’avenir de l’armée française et de son engagement à l’étranger.
Cette implication potentielle dans le conflit ukrainien nécessiterait une mobilisation rapide et importante des forces armées françaises. Les soldats seraient probablement déployés dans des zones sensibles et dangereuses, ce qui mettrait à l’épreuve leur formation, leur équipement et leur préparation au combat.
Cela soulève des questions quant à la stratégie militaire française et à ses objectifs à long terme. Un tel déploiement pourrait indiquer un changement de cap dans la politique étrangère de la France, avec un engagement plus direct dans les affaires internationales et un soutien plus prononcé aux alliés.
Cela mettrait également en lumière les défis logistiques auxquels l’armée française pourrait être confrontée. Déplacer un grand nombre de troupes vers une zone de conflit éloignée nécessiterait une coordination étroite et efficace, ainsi que des ressources suffisantes pour assurer leur soutien logistique et opérationnel sur le terrain.
Cela pourrait avoir des répercussions sur la perception publique de l’armée française et sur le soutien politique à ses actions, d’autant plus . Alors que le gouvernement français s’efforce de justifier son engagement en Ukraine, il devra également faire face à des questions concernant les risques pour les soldats français et les implications à long terme de leur présence dans la région.
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Shantel est journaliste et reporter. Elle est spécialisée dans les questions africaines et l'économie et offre régulièrement son expertise au Matin Parisien.
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