La COP28 à Dubaï réunira des dirigeants mondiaux, des militants et des lobbyistes pour le plus grand sommet de l’ONU sur le changement climatique. Les négociateurs s’attaqueront à des questions cruciales, notamment l’avenir des énergies fossiles et la solidarité financière entre les pollueurs riches et les nations les plus vulnérables aux impacts climatiques. Cependant, l’accent principal sera mis sur un bilan sévère des progrès limités du monde dans la lutte contre le réchauffement climatique.
Les Défis et les Opportunités
Les signaux des leaders mondiaux seront cruciaux, avec environ 140 chefs d’État prévus pour s’exprimer lors d’un sommet de deux jours débutant le 1er décembre. Les scientifiques avertissent que la limite plus sûre de réchauffement de 1,5 degré Celsius de l’Accord de Paris est en train de s’échapper. Des tensions géopolitiques et un manque de confiance posent des défis, mais des militants voient également une opportunité de mettre en avant la nécessité de se détourner des sources d’énergie responsables de la majorité des émissions humaines.
La Question des Finances et des Objectifs Climatiques
Alors que la transition énergétique est discutée, les préoccupations persistent quant à l’influence des intérêts liés aux énergies fossiles. Le président de la COP28, Sultan Al Jaber, est à la fois envoyé climatique des Émirats arabes unis et chef de la compagnie pétrolière d’État ADNOC. Les objectifs de financement pour les nations en développement seront également source de controverse. Bien que des progrès aient été réalisés, des questions subsistent sur la formalisation des objectifs de réduction des émissions et la manière dont les financements seront alloués pour aider les pays vulnérables.