L’industrie cinématographique française est aux prises avec la controverse alors que le drame familial de Mehdi Fikri, “After The Fire”, fait face à une vague de critiques et de cyberharcèlement, avec les guildes et associations industrielles se ralliant au film, citant une campagne d’extrême droite mettant en danger la liberté d’expression.
Soutien de l’industrie face aux difficultés au box-office
La guilde des réalisateurs de France, la SRF, et les guildes de producteurs SPI et UPC ont publié des déclarations soutenant “After The Fire”. Le film, qui suit une femme en quête de justice après la mort de son frère en garde à vue, a connu des difficultés au box-office et des critiques sévères. L’industrie attribue cela à une campagne d’extrême droite mettant en péril la liberté d’expression.
Allégations de campagnes de diffamation et de cyberharcèlement
Des médias conservateurs ont publié des critiques acerbes, qualifiant le film de propagande. L’actrice principale, Camelia Jordana, est devenue la cible de cyberharcèlement. Les notes du film sur Allocine, similaire à Rotten Tomatoes, ont soulevé des inquiétudes quant à une manipulation préméditée. La controverse a mis en lumière l’impact des plateformes de critiques générées par les utilisateurs et des médias sociaux sur le destin d’un film.
L’industrie s’oppose aux menaces d’extrême droite
La sortie du film a incité les guildes du cinéma français à avertir des menaces mondiales d’extrême droite contre la liberté d’expression. Le PDG d’Allocine, Julien Marcel, a reconnu des problèmes de manipulation des notes, soulignant la nécessité de discuter de la qualité d’un film plutôt que de sujets sans rapport.