Le président ukrainien Volodymyr Zelensky entreprend un voyage diplomatique à Berlin et à Paris pour signer des accords de sécurité avec le chancelier allemand Olaf Scholz et le président français Emmanuel Macron, ont confirmé des responsables ce vendredi.
La visite intervient alors que l’Ukraine continue de faire face à l’invasion russe, qui en est maintenant à sa troisième année. Les forces ukrainiennes sont confrontées à des défis sur les lignes de front est en raison de pénuries de munitions et d’attaques russes en cours.
Zelensky et Scholz sont prévus pour signer un pacte de sécurité bilatéral visant à garantir les engagements à long terme de l’Ukraine et le soutien de l’Allemagne. Pendant ce temps, Macron et Zelensky devraient finaliser un accord similaire au palais de l’Élysée vendredi soir.
Les accords de sécurité découlent des engagements pris dans le cadre du G7 lors du sommet de l’OTAN à Vilnius en juillet 2023. Bien que les dirigeants de l’OTAN n’aient pas fixé de calendrier spécifique pour l’adhésion de l’Ukraine à l’alliance, les pays du G7 ont promis de fournir une assistance à long terme à la sécurité de l’Ukraine.
“Nous sommes déterminés à vaincre ce pari que la Russie fait sur le long terme, de nous voir perdre de l’élan”, a déclaré un conseiller présidentiel à l’AFP.
Outre l’Allemagne et la France, le Royaume-Uni et l’Ukraine ont signé un accord de sécurité bilatéral en janvier, Kyiv engageant des discussions avec d’autres nations pour des accords similaires. Ces accords peuvent inclure des dispositions pour un équipement militaire moderne et une formation pour les soldats ukrainiens.
Au cours de son voyage, Zelensky s’adressera également à la Conférence sur la sécurité de Munich samedi et tiendra des entretiens avec la vice-présidente américaine Kamala Harris. Il est également prévu qu’il rencontre les dirigeants de la République tchèque, du Danemark et des Pays-Bas.
La France est un fervent partisan de l’Ukraine depuis le début de l’invasion russe en 2022. Macron a précédemment annoncé son intention de se rendre en Ukraine en février, soulignant la nécessité pour les pays européens de se préparer à un soutien accru à l’Ukraine en cas de changements dans les politiques d’aide américaines.