Alors que le projet de loi d’amendement sur les lois de base de l’éducation (BELA) se rapproche de son adoption, de nombreux organes de gouvernance scolaire (SGB) continuent de s’opposer aux changements à venir et craignent que leurs préoccupations soient ignorées.
Amendements à la législation éducative
La législation modifiée introduit des changements à la loi sur les écoles sud-africaines (SASA) de 1996 et à la loi sur l’emploi des éducateurs (EEA) de 1998. Certains amendements clés affectant les SGB comprennent:
Changements aux politiques d’admission
- Les chefs de département de l’éducation auront le dernier mot, après consultation des SGB, sur les élèves à admettre dans les écoles publiques et la politique linguistique de l’école.
Régulation des organes de gouvernance
- Le projet de loi réglemente davantage le retrait des fonctions des organes de gouvernance.
- Les chefs de département peuvent dissoudre un organe de gouvernance qui “a cessé d’exercer ses fonctions”.
Transparence financière
- Les organes de gouvernance des écoles publiques doivent soumettre des rapports trimestriels sur tous les revenus et les dépenses.
- Les membres des SGB sont tenus de déclarer annuellement leurs intérêts financiers et ceux de leur famille immédiate.
Réponse du gouvernement
La ministre de l’Éducation de base, Angie Motshekga, a cherché à apaiser les craintes, en soulignant le soutien du gouvernement aux SGB lors du lancement des élections des organes de gouvernance scolaire à Pretoria. Elle a reconnu l’impact positif des “SGB fonctionnels” sur le succès des écoles, mais n’a pas abordé les préoccupations spécifiques soulevées par Fedsas.
Conclusion
Alors que le projet de loi BELA vise à remédier aux lacunes du système éducatif, il a suscité un débat houleux. Les partisans soutiennent qu’il favorisera l’équité et la responsabilité, tandis que les opposants craignent qu’il ne centralise le pouvoir et n’entrave l’implication communautaire dans les écoles. Le sort du projet de loi reste incertain alors qu’il attend d’autres délibérations au Conseil national des provinces.