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Les États-Unis bombardent les sites nucléaires iraniens avec la bombe GBU-57

David SousaPar David Sousadimanche, 22 juinMise à jour:dimanche, 22 juinAucun commentaire4 Min Temps de lecture
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Les États-Unis se sont lancés dans une offensive contre l'Iran en lâchant une bombe massive anti-bunker
Les États-Unis se sont lancés dans une offensive contre l'Iran en lâchant une bombe massive anti-bunker
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Les États-Unis ont frappé plusieurs sites nucléaires en Iran, dont Fordo, Natanz et Ispahan. Cette décision, annoncée par Donald Trump sur les réseaux sociaux (X) risque de donner lieu à un conflit à une échelle beaucoup plus grande.

Un choix mûrement réfléchi par Trump

Donald Trump, qui s’était jusque-là abstenu d’ordonner une telle opération, a finalement donné son feu vert. Si ce délai pouvait sembler être de l’hésitation, il s’agissait probablement pour lui de peser les conséquences d’une telle action et de préserver l’effet de surprise militaire. L’attaque visait des installations jugées cruciales pour le programme nucléaire iranien, en particulier le bunker enfoui sous les montagnes de Fordo, symbole des ambitions nucléaires de Téhéran.

L’arme redoutée : la bombe GBU-57

Pour cette opération, les États-Unis ont utilisé ce que l’on appelle la Massive Ordnance Penetrator, ou GBU-57. Cette bombe guidée, larguée par des bombardiers furtifs B-2 Spirit, est conçue pour traverser des couches épaisses de roche et de béton avant d’exploser à une profondeur calculée avec précision.

Chacune de ces bombes pèse plus de 13 600 kilos et est capable de pénétrer des abris souterrains parmi les mieux protégés au monde. Il semble que plusieurs engins aient été nécessaires : les premiers pour ouvrir un passage, les suivants pour détruire les structures stratégiques en profondeur.

Devrions-nous avoir la peur au ventre?

Peu après l’annonce des frappes, les responsables politiques américains ont exprimé des avis divergents. Certains, comme le sénateur Lindsey Graham, ont soutenu cette approche en disant que l’Iran « méritait » une telle riposte. D’autres, à l’image du sénateur Thomas Massie, ont dénoncé une action qu’ils jugent contraire à la Constitution, et rappelé l’absence de validation par le Congrès. Des voix démocrates se sont élevées pour redouter une spirale de violence qui pourrait entraîner le pays dans un nouveau conflit interminable.

Alexandria Ocasio-Cortez en a profité pour demander l’impeachment du président – comme quoi, les Démocrates n’ont pas de mal à s’engouffrer dans chaque faille médiatique.

Téhéran n’a pas tardé à réagir. Le ministre des Affaires étrangères iranien a dénoncé une violation flagrante du droit international et du traité de non-prolifération nucléaire. Selon lui, ces attaques auront des conséquences durables et l’Iran se réserve le droit de se défendre par tous les moyens nécessaires. À ce stade, les autorités iraniennes n’ont pas précisé quelle forme pourrait prendre cette réponse, mais le ton employé laisse présager un regain de violence dans la région.

Les pays européens, étroitement liés aux ressources énergétiques qui transitent par les zones sous contrôle iranien, se trouvent dans une situation délicate.

La moindre perturbation de ces flux va entraîner une flambée des prix de l’énergie et fragiliser davantage des économies déjà mises à rude épreuve.

Au Royaume-Uni, le Premier ministre a rappelé que la priorité restait la stabilité dans la région et a appelé l’Iran à revenir à la table des discussions. Le gouvernement britannique a également parlé des mesures prises pour protéger ses ressortissants et ses infrastructures dans la région.

Le spectre d’une guerre régionale

Ce qui inquiète désormais, ce n’est pas seulement la réponse de l’Iran, mais les possibles enchaînements qui pourraient découler de cette attaque.

Des bases militaires américaines sont présentes dans plusieurs pays voisins, tout comme des porte-avions déployés en mer. Si l’Iran décidait de s’en prendre à ces cibles, la situation pourrait rapidement dégénérer et obliger Washington à envisager un engagement militaire plus large. Une telle évolution irait à l’encontre des promesses de Trump durant sa campagne, où il avait affirmé vouloir éviter de nouveaux conflits coûteux au Moyen-Orient.

De son côté, Israël voit dans l’affaiblissement de l’Iran un moyen de consolider ses propres objectifs stratégiques. La destruction des capacités nucléaires iraniennes pourrait, selon certains observateurs, faciliter un contrôle accru sur les territoires palestiniens. Pour Israël, l’Iran représente le dernier véritable obstacle militaire à ce projet. L’élimination des capacités nucléaires de Téhéran permettrait de poursuivre cet objectif avec moins de risques.

Où sont les alliés de l’Iran ?

Alors que l’Iran se retrouve frappé, les regards se tournent vers ses alliés traditionnels. La Russie, concentrée sur le conflit en Ukraine, paraît peu encline à ouvrir un nouveau front. La Chine, absorbée par ses ambitions sur Taïwan, semble tout aussi peu disposée à intervenir directement. Quant au groupe des BRICS, qui se voulait une alternative aux alliances occidentales, il paraît impuissant face à une crise comme celle qui s’annonce.

Donald Trump Fordo GBU-57 Iran Natanz nucléaire programme nucléaire iranien
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