Dans une contre-attaque visant à défendre sa position sur le Qatargate, Eva Kaïli a récemment déclaré de manière catégorique lors d’une conversation exclusive avec la rédactrice en chef d’ANT1 et de l’émission “To Proino” Elli Auxentiou:
“Pour ceux qui ont encore des doutes, je réponds avec les preuves suivantes:
Mes empreintes digitales ne sont pas sur l’argent.
Bien que j’aie été illégalement surveillée pendant au moins un an, les services secrets pointent du doigt d’autres personnes, et dans leurs notes, ils ne constatent pas mon implication.
Les interceptions des services secrets prouvent qu’un lobbyiste utilisait des intermédiaires pour recevoir ses honoraires de services de conseil. Mon nom n’est en aucun cas impliqué dans les enregistrements.
Je n’ai jamais eu de compte bancaire au Panama et je n’ai reçu aucun autre revenu que mon salaire.”
Selon Mme Kaïli, comme l’a rapporté l’émission quotidienne d’ANT1 lundi, elle a partagé avec la journaliste que le fait de rester loin de sa fille pendant quatre mois entiers a ému l’Union européenne, car sa fille n’avait que 20 mois. Elle a également dénoncé les pressions exercées par les autorités prétendant “chercher une solution pour le bébé avec les services sociaux”.
“L’audience pour présenter toutes les preuves que je vous donne doit avoir lieu avant les élections européennes au Parlement européen ! Qui et pourquoi retarde cela ? La vérité doit éclater ! […] Cette épreuve m’a rendue plus forte, et en tant que témoin, je dois parler de ce que peut endurer quelqu’un qui est attaqué. Quelqu’un que tout un système considère coupable sans preuve d’innocence et avec des aveux obtenus par chantage.
Je serai bientôt dans mon pays. J’ai désormais accès aux éléments de l’enquête qui me disculpent. J’ai accès malgré les efforts persistants de certains pour construire quelque chose contre moi. Des efforts basés sur l’hypothèse que prétendument tous les politiciens, surtout ceux des pays du sud de l’Union européenne, sont corrompus.”