Dans le but de résoudre le conflit en cours à Gaza et de promouvoir une initiative de paix globale entre Israël et la Palestine, les ministres des Affaires étrangères des deux nations se réuniront avec leurs homologues de l’Union européenne le 22 janvier. La réunion, qui se tiendra à Bruxelles, abordera également les discussions sur la guerre en Ukraine et réunira les ministres des Affaires étrangères d’Arabie saoudite, d’Égypte et de Jordanie, ainsi que le secrétaire général de la Ligue des États arabes.
Efforts diplomatiques en pleine guerre
Alors que le conflit à Gaza se poursuit, Israel Katz d’Israël et le ministre des Affaires étrangères palestinien Riyad al-Maliki participeront séparément à la réunion régulière des ministres des Affaires étrangères de l’UE. L’accent sera mis sur les conséquences des attaques du 7 octobre contre Israël par le groupe militant palestinien Hamas et la réponse militaire subséquente d’Israël.
L’UE propose une feuille de route pour la paix
Avant la réunion, le service diplomatique de l’UE a diffusé un document de discussion parmi ses 27 pays membres, décrivant une feuille de route potentielle pour la paix dans le conflit israélo-palestinien. Au cœur du plan figure la proposition d’une “conférence préparatoire pour la paix” organisée par l’UE, l’Égypte, la Jordanie, l’Arabie saoudite et la Ligue des États arabes. Les États-Unis et les Nations Unies sont également invités en tant que coordinateurs de la conférence.
L’UE souligne que la conférence se tiendra même si Israël ou la Palestine refuse d’y participer. Cependant, les deux parties seront consultées à chaque étape, les délégués travaillant à l’élaboration d’un plan de paix. Le document interne souligne l’objectif principal d’établir un État palestinien indépendant, coexistant avec Israël dans la paix et la sécurité.
Défis et conséquences potentielles
Le document de l’UE suggère que les participants à la conférence devraient préciser les “conséquences” pour les deux parties en fonction de leur acceptation ou de leur rejet du plan de paix proposé. Bien que le document ne spécifie pas la nature de ces conséquences, l’UE détient un levier significatif, étant un important fournisseur d’aide économique aux Palestiniens et ayant un accord de coopération complet avec Israël, comprenant une zone de libre-échange. Cependant, l’approbation de telles mesures reste incertaine, plusieurs pays membres de l’UE, dont l’Allemagne, l’Autriche, la République tchèque et la Hongrie, soutenant fermement Israël.
Alors que les efforts diplomatiques se déploient, l’UE vise à naviguer dans un paysage complexe et à ouvrir la voie vers une paix durable dans la région.