Dans une révélation surprenante, l’ancien président américain Donald Trump aurait informé les hauts responsables européens que les États-Unis refuseraient toute assistance en cas d’attaque contre l’Europe. Cette divulgation a été faite par Thierry Breton, un commissaire français responsable du marché intérieur de l’Union européenne, lors d’une discussion à Bruxelles.
Déclarations Controversées de Trump lors de la Réunion de Davos
Selon Breton, Trump aurait transmis ce message à la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, lors du Forum économique mondial à Davos en janvier 2020. Breton cite Trump en disant : “Vous devez comprendre que si l’Europe est attaquée, nous ne viendrons jamais vous aider et vous soutenir.” L’ancien président a également affirmé que l’OTAN était “morte” et que les États-Unis se retireraient de l’alliance. Trump a insisté sur le fait que les nations européennes devaient 400 milliards de dollars aux États-Unis pour la défense, pointant spécifiquement du doigt l’Allemagne pour ne pas avoir respecté ses engagements financiers.
Silence des Dirigeants Européens, Critiques de la Campagne de Biden
Malgré le récit de Breton, le porte-parole de la présidente de la Commission européenne a refusé de commenter si le souvenir de von der Leyen concordait avec les déclarations du commissaire français. Phil Hogan, l’ancien commissaire européen au commerce présent à la réunion de Davos, n’a pas répondu aux demandes de commentaire. Cette révélation choquante a suscité des critiques de la campagne de réélection du président américain Joe Biden, soulignant l’approche égocentrique de Trump. Un porte-parole de la campagne de Biden a déclaré : “L’idée qu’il abandonnerait nos alliés s’il n’obtient pas ce qu’il veut souligne ce que nous savons déjà être vrai à propos de Donald Trump : la seule personne qui lui importe, c’est lui-même.”
Paysage Politique Étranger Incertain dans un Potentiel Président Trump
Alors que Trump émerge comme le favori pour l’investiture républicaine en 2024, des inquiétudes concernant son approche de la politique étrangère ont refait surface. Au cours de son premier mandat, Trump s’est heurté aux alliés traditionnels sur le commerce et les dépenses militaires. Ses propositions de politique étrangère vagues pour un éventuel deuxième mandat laissent les capitales européennes dans l’incertitude. Les analystes spéculent que Trump, s’il est réélu, pourrait poursuivre des politiques isolationnistes, nommant des fidèles à des postes clés pour une plus grande autonomie.