Au milieu d’une trêve incertaine de quatre jours entre Israël et le Hamas, la Bande de Gaza connaît un calme précaire lors de son deuxième jour. Les habitants, profitant de la pause dans les hostilités, endurent de longues files d’attente pour le carburant et l’aide alors qu’ils tentent de réapprovisionner leurs stocks, recherchent leurs proches et évaluent les dommages à leurs domiciles. La trêve, médiatisée par le Qatar, vise à faciliter la libération des otages et des prisonniers palestiniens détenus dans les prisons israéliennes.
Rassembler des Fournitures et Évaluer les Dommages
Les Gazaouis, plein d’espoir pour un répit, tirent le meilleur parti de la trêve pour collecter des fournitures essentielles. Certains bravent les vestiges de leurs maisons dévastées par le conflit à la recherche de biens récupérables. La trêve a permis l’entrée de plus de fournitures dans le territoire palestinien, offrant un soulagement temporaire à une population secouée par des semaines de violence et de destruction.
Aide Humanitaire et Défis
Le premier jour de la trêve, environ 150 camions transportant des fournitures sont entrés dans la Bande de Gaza depuis l’Égypte, marquant le plus grand convoi d’aide depuis le début du conflit. Cependant, l’ONU souligne le besoin continu d’une aide supplémentaire. De longues files d’attente pour le carburant et les fournitures persistent, mettant en évidence les défis auxquels les Gazaouis font face pour accéder aux ressources essentielles.
Espoir au Milieu de la Dévastation
Malgré le soulagement apporté par la trêve, la joie est teintée de tristesse alors que de nombreuses personnes retournent dans des maisons détruites pour récupérer des biens et retirer les corps de leurs proches des décombres. La situation reste précaire, avec des tentes de fortune abritant des personnes déplacées, et le besoin de nécessités de base, d’équipements médicaux, de carburant et de nourriture persiste.