Les investisseurs étrangers ont retiré une somme sans précédent des fonds d’actions américains suivant l’Arabie saoudite en octobre, marquant les plus fortes sorties alors que le Moyen-Orient traverse sa période de violence la plus grave depuis des décennies. L’ETF iShares MSCI Saudi Arabia a enregistré des sorties nettes dépassant les 200 millions de dollars, soit une réduction de 20 % par rapport à ses avoirs au début du mois, selon les données du London Stock Exchange Group (LSEG).
Les préoccupations régionales entraînent une fuite de capitaux indiscriminée
Outre l’Arabie saoudite, les fonds négociés en bourse (ETF) exposés aux actions au Qatar, aux Émirats arabes unis et en Israël ont connu des sorties alors que les investisseurs exprimaient leur inquiétude face à l’instabilité croissante dans la région. L’ETF iShares MSCI Qatar a perdu 7,7 millions de dollars, tandis que l’ETF iShares MSCI UAE a connu des sorties de 2,75 millions de dollars. Les ETF suivant Israël, tels que l’iShares MSCI Israel ETF, l’ARK Israel Innovative Technology ETF et le BlueStar Israel Technology, ont enregistré des sorties nettes allant de 2,5 millions à 9,3 millions de dollars depuis l’attaque du 7 octobre par le Hamas.
Impact potentiel à long terme sur l’économie et les investissements en Israël
Malgré la résilience générale de la région, les inquiétudes persistent quant au conflit en cours. Israël, en particulier, doit relever le double défi de se remettre de l’impact du conflit avec le Hamas et de faire face aux répercussions des réformes judiciaires gouvernementales antérieures. Les sorties signalent une fissure dans la confiance des investisseurs, pouvant potentiellement affecter l’attrait d’Israël en tant que destination d’investissement technologique. Les analystes mettent en garde contre d’éventuelles répercussions économiques à long terme, suscitant des questions sur la capacité du pays à se rétablir et à attirer des investissements directs étrangers.