L’armée israélienne a lancé une série de frappes aériennes dans le sud du Liban mardi, ciblant des installations et des sites associés au Hezbollah chiite, un groupe soutenu par l’Iran, similaire au mouvement Hamas. Les frappes ont eu lieu après trois semaines de heurts à la frontière entre le Liban et Israël, reflétant le conflit en cours dans la bande de Gaza.
Dans un communiqué publié sur sa plateforme officielle, l’armée israélienne a annoncé que des avions de chasse avaient visé des infrastructures appartenant au Hezbollah sur le territoire libanais. Les frappes visaient spécifiquement les armes, les sites et les lieux utilisés par l’organisation, aboutissant à leur destruction.
Conflit en cours et la connexion avec la bande de Gaza
L’annonce récente fait suite à des semaines d’échanges de tirs entre le Hezbollah et l’État israélien le long de la frontière entre le Liban et Israël. L’origine de cette confrontation remonte au 7 octobre, lorsque le Hamas a lancé une attaque sans précédent contre Israël, entraînant une riposte ciblée sur la bande de Gaza assiégée.
La région frontalière entre le sud du Liban et le nord d’Israël a été le théâtre de ces échanges, avec divers groupes, y compris des factions palestiniennes, lançant des roquettes et menant des opérations d’infiltration à travers la frontière. Bien que ces activités soient moins fréquentes que celles du Hezbollah, elles ont contribué à l’aggravation des tensions.
En réponse, l’armée israélienne a pris pour cible les environs de plusieurs villes frontalières et les mouvements des combattants du Hezbollah. Ces affrontements ont déjà fait des victimes, avec 62 personnes décédées, dont 47 combattants du Hezbollah et quatre civils, dont un photographe de l’agence de presse Reuters, selon l’Agence France-Presse. Israël a confirmé la mort de quatre de ses citoyens dans les affrontements.
Préoccupations internationales et augmentation des pertes
L’escalade en cours le long de la frontière entre le Liban et Israël suscite des inquiétudes quant à l’extension potentielle du conflit entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza au sud du Liban. Israël et les puissances occidentales ont adressé des mises en garde au Hezbollah, une force politique et militaire importante du pays soutenue par Téhéran, mettant en évidence les risques de l’ouverture d’un nouveau front.
Le conflit a débuté lorsque le Hamas a lancé une attaque sans précédent le 7 octobre, en infiltrant les territoires israéliens et en causant la mort de plus de 1 400 personnes le premier jour, principalement des civils, selon les autorités israéliennes. L’attaque a également entraîné la prise de 239 otages.
En réponse, Israël a lancé des frappes aériennes destructrices sur la bande de Gaza, accompagnées d’opérations militaires terrestres. Les conséquences ont été dévastatrices, avec plus de 8 300 personnes tuées dans les frappes aériennes sur la bande de Gaza, la plupart d’entre elles étant des civils, selon le ministère de la Santé affilié au mouvement Hamas.