Dans une récente escalade des tensions entre la Russie et la France, le ministère russe de la Défense a accusé la France de financer des mercenaires opérant en Ukraine, déclenchant un démenti véhément des responsables français qui ont rejeté l’accusation comme faisant partie d’une nouvelle campagne de désinformation. Le conflit tourne autour d’une “frappe de précision” russe sur une base temporaire de combattants étrangers à Kharkiv, en Ukraine, Moscou affirmant que la majorité des personnes visées étaient des mercenaires français. Malgré l’absence de preuves, le ministère russe de la Défense a évoqué des victimes parmi les ressortissants étrangers, conduisant le parlement russe à adopter une résolution condamnant la présence de “mercenaires” français en Ukraine.
Un Fort Démenti de la France au Milieu de la Bataille de l’Information
Au milieu d’une bataille d’information croissante sur les réseaux sociaux, le ministère français des Affaires étrangères a catégoriquement rejeté les accusations russes, les qualifiant de “manipulation russe maladroite”. Les responsables français ont souligné que la France n’a aucun mercenaire en Ukraine ni ailleurs, taclant les activités russes en Ukraine, au Moyen-Orient et en Afrique. Ce démenti attise la guerre verbale en cours entre Paris et Moscou, les deux nations s’engageant dans une lutte narrative sur différentes plateformes numériques.
La France Contre-Attaque avec des Accusations Passées de Désinformation contre la Russie
La France, coutumière des accusations de désinformation, a précédemment accusé la Russie de mener des opérations d’influence numérique. En juin, Paris a pointé du doigt une importante campagne d’influence numérique diffusant du contenu anti-ukrainien sur des sites imitant de grands journaux français. Cette désinformation incluait de fausses affirmations selon lesquelles la France introduirait une nouvelle taxe pour soutenir Kyiv. Ce contexte historique ajoute de la complexité au litige actuel, la France affirmant que la Russie a un historique de diffusion de récits mensongers et de tentatives de manipulation de l’opinion publique.
Les Allégations Russes Mises en Doute Alors que des Noms Apparaissent sur des Listes de Mercenaires Prétendus
Dans le dernier rebondissement de la narration, un groupe pro-russe nommé SOS Donbass a publié une liste de 13 prétendus mercenaires français qui étaient supposés être à Kharkiv lors de la frappe russe. Une deuxième liste de 30 mercenaires présumés circulait sur l’application de messagerie Telegram. Ces listes, largement partagées sur les réseaux sociaux par des sites pro-russes, ont été accueillies avec scepticisme. Des sources françaises indiquent que certains noms sont faux, et il reste incertain si des citoyens français ont réellement été tués à Kharkiv. L’utilisation par Moscou du terme “mercenaire” implique également une violation de la loi française, incitant les responsables français à dénoncer l’accusation comme “fortement douteuse.”