Sept années sous la présidence d’Emmanuel Macron ont plongé la France dans une période de divisions internes et de diminution de son influence mondiale. Malgré sa promesse initiale de freiner la montée de l’extrême droite, la présidence de Macron n’a pas réussi à unifier la nation et a plutôt favorisé une mentalité de forteresse intérieure.
Promesses non tenues et autoritarisme
Élu sur un programme de modération et d’inclusivité, Macron n’a pas réussi à être le président de tous les citoyens français. Son deuxième mandat, caractérisé par un style de gouvernance plus autoritaire, a vu la répression des voix de l’opposition, en particulier concernant la réforme des retraites controversée. L’approche musclée de Macron en matière de maintien de l’ordre a encore davantage aliéné des segments de la population, exacerbant la polarisation politique.
L’ascension de Gabriel Attal
Dans une tentative de renforcer sa popularité déclinante, Macron a nommé Gabriel Attal, une étoile montante au sein de ses propres rangs, comme Premier ministre. À 34 ans, Attal est devenu le plus jeune Premier ministre de France, symbolisant la continuation de l’agenda politique de Macron. Cependant, le mandat d’Attal en tant que ministre de l’Éducation nationale a été marqué par des politiques controversées, notamment sa position sur la laïcité et l’interdiction de l’abaya, qui visait les enfants musulmans.
Persistance du mécontentement politique
Malgré l’espoir d’un nouveau départ sous la direction d’Attal, le scepticisme reste élevé. Sa gestion des récentes manifestations de agriculteurs a soulevé des doutes sur sa capacité à naviguer efficacement dans les complexités de la gouvernance. Comme ses prédécesseurs, Attal est considéré comme un allié loyal de Macron plutôt que comme un leader indépendant avec une vision politique distincte.