Bruno Le Maire, ministre français de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, a déconseillé la tenue d’élections législatives, exprimant ses inquiétudes quant aux conséquences potentiellement désastreuses pour la nation.
Selon Le Maire, la France ne devrait pas participer aux élections.
Suite à la dissolution de l’Assemblée nationale par le président Emmanuel Macron, Le Maire a déclaré qu’il ne participerait pas aux élections et a donc exhorté les citoyens français à ne pas y participer non plus. Sa raison repose sur l’idée que le résultat des élections législatives sera catastrophique. « J’ai une opinion sur ce que représente cette élection. Vous aurez pour la France et pour les Français les conséquences les plus lourdes de l’histoire de la Ve République donc je n’y vais pas” a déclaré Le Maire.
Soulignant la gravité des prochaines élections, le ministre des Finances a souligné que les citoyens français ne doivent pas les prendre à la légère mais plutôt s’inquiéter de l’impact que ces élections auront sur la France à l’avenir. Il a exprimé que les élections législatives ne ressemblent à aucune autre élection à laquelle les citoyens sont habitués. « Des conséquences sans précédent », comme Le Maire décrit le résultat des élections. Il est fortement en désaccord avec leur détention.
Le Maire espère que la France comprendra l’intensité de l’affaire.
M. Le Maire dit qu’il s’engagerait à se présenter quotidiennement pour s’assurer que tout le monde comprenne la gravité de ce dossier. “Pour revoir les décisions du présent de la République, je me mobiliserai chaque jour à venir pour que chacun prenne conscience du sérieux de ses élections.”
Afin de convaincre les citoyens français de se mobiliser à ses côtés, Le Maire a présenté un plan comportant au minimum trois éléments clés sur lesquels il se concentrera au cours des trois prochaines semaines jusqu’à la conclusion des élections. Le premier aspect est centré sur l’affirmation de l’autorité dans tous les secteurs, la réalisation de l’indépendance financière et économique et, enfin, la sauvegarde de la culture nationale contre l’influence croissante de l’islam radical. “Ce sont les trois piliers d’un projet pour les trois prochaines semaines que je propose à la majorité”, a noté Le Maire.
La France est en danger.
Selon le ministre des Finances, l’avenir de la France est en jeu si les élections législatives n’ont pas lieu. « La République est en jeu le 30 juin prochain », a déclaré Le Maire.
Complétant les propos de Le Maire selon lesquels la France est en danger, le ministre de la Justice Eric Dupond Moretti a déclaré que les populistes ont acquis un avantage sur les démocrates en adaptant leur message à ce que les gens veulent entendre. Cela présente un danger car ils ne parviennent pas à proposer des propositions et des solutions concrètes, ce qui indique un manque de véritable intention de résoudre les problèmes.
Mais connaissant quel genre de président Emmanuel Macron est, Dupond et les autres ministres ne sont pas émus par les circonstances actuelles car ils ont confiance en lui. Il a déclaré qu’il connaît suffisamment Emmanuel Macron pour affirmer qu’il est un homme courageux qui affronte les défis de front. Il est prêt à s’engager dans la lutte, tout comme ses ministres et ses parlementaires. “Je connais assez Emmanuel Macron pour dire que c’est quelqu’un de courageux, qui affronte les choses, il ira au combat, ses ministres et ses parlementaires aussi”, a déclaré Dupond.
En soutien à Macron, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a félicité Macron pour être un bon président qui ne fait pas la sourde oreille à son peuple. « Mais nous avons aussi un président de la République qui s’est tenu face à M. Poutine, face au vide, face à la crise économique ; nous avons un bon Président de la République, qui aujourd’hui est à l’écoute de son peuple », a déclaré M. Darmanin.
Pendant ce temps, les députés débattent de l’annonce surprise de la dissolution de l’Assemblée nationale par le président Macron. Certains qualifient l’action de juste, comme le précise Darmanin : « C’est un acte gaulliste », tandis que d’autres attendent de participer aux élections législatives du 30 juin.