L’ancienne ministre de la Justice de la France, Christiane Taubira, une personnalité éminente connue pour son engagement indéfectible envers la justice, a pris une position audacieuse contre la loi sur l’immigration récemment adoptée par le Parlement français. Utilisant sa plateforme sociale influente, Taubira a exprimé des préoccupations profondes et des critiques concernant la nouvelle législation, qu’elle perçoit comme un éloignement significatif des valeurs traditionnelles de la France.
Une loi motivée par la peur
Dans son post Facebook, Taubira affirme que la loi sur l’immigration traduit un éloignement des principes fondamentaux français d’hospitalité, de solidarité et de vie familiale. Elle soutient que la peur plutôt que la raison a motivé l’élaboration de cette législation. Mettant en avant près d’une centaine d’articles au sein de la loi, elle les interprète comme hostiles aux valeurs fondamentales, notamment la citoyenneté par droit de naissance, les soins de santé, l’éducation et la décence juridique commune.
Un éloignement des valeurs républicaines :
Taubira accuse les architectes de la loi de perpétuer des idées qui, selon elle, se propagent depuis des décennies. Selon elle, ces idées sont désormais inscrites dans la loi sans incarner le véritable esprit de la république. Elle critique les partisans de la loi, les qualifiant de simples scribes qui écrivent sans honte sous dictée et de ceux qui affirment faussement que les mesures les plus sévères ne seront pas applicables.
Espoir d’une intervention du Conseil constitutionnel
Exprimant de l’optimisme, Taubira place son espoir dans le Conseil constitutionnel pour intervenir et amender la loi. Elle remet en question l’efficacité et la nécessité de ce “bouclier” contre les menaces étrangères perçues, contrastant cette image avec les contributions tangibles des immigrants à la société française. Taubira conclut sa déclaration en encourageant la résistance à la loi et en réaffirmant sa conviction que beaucoup rejettent toujours la paranoïa et les idées fausses sur l’immigration que la loi semble promouvoir.