L’entreprise française de technologies de l’information, Atos, a publié son rapport sur les revenus du troisième trimestre, indiquant un recul des bénéfices. La performance de sa division Eviden a été particulièrement positive, mais l’unité Tech Foundations a subi des pertes, entraînant un trimestre financier difficile.
Incertitudes Autour des Appels à la Nationalisation et de la Part du Milliardaire Actionnaire
Atos est actuellement engagée dans des discussions concernant la vente potentielle de sa division informatique héritée, connue sous le nom de Tech Foundations, à un milliardaire tchèque, Daniel Kretinsky. Cette transaction imminente a des implications significatives, car elle pourrait perturber le plan initial d’Atos de diviser l’entreprise en deux entités cotées distinctes.
Le nouveau PDG d’Atos, Yves Bernaert, s’est abstenu de commenter les appels récents des députés de l’opposition à la nationalisation de l’entreprise en difficulté. Ces appels ont soulevé des inquiétudes quant à la viabilité de la vente prévue, qui verrait Kretinsky obtenir une participation de 7,5% dans l’entreprise restante, Eviden.
Mise en Lumière d’Eviden en Tant qu’Actifs Stratégiques Clés
Eviden, un segment crucial d’Atos, détient la part prépondérante des actifs que l’État français considère comme stratégiquement importants. Ces actifs englobent des domaines tels que la cybersécurité et la superinformatique, mettant en évidence l’importance d’Eviden au sein du portefeuille de l’entreprise.
Atos a annoncé un chiffre d’affaires de 2,59 milliards d’euros (2,73 milliards de dollars) pour l’ensemble du groupe au troisième trimestre, reflétant un recul de 3 % en termes organiques et une baisse de 5,3 % sur une base de change constante par rapport aux revenus de 2,82 milliards d’euros de l’année dernière.
L’entreprise a maintenu ses prévisions pour l’ensemble de l’année en ce qui concerne les ventes organiques, visant à s’aligner sur les chiffres de l’année précédente ou éventuellement à atteindre une augmentation de 2 %. Atos anticipe également une marge opérationnelle oscillant entre 4 % et 5 % pour l’année. Cependant, l’entreprise prévoit toujours de brûler environ 1 milliard d’euros en liquidités pour l’année.