Le prochain film de la licence à succès d’Hasbro, Transformers One, a dévoilé sa première bande-annonce de façon spectaculaire : depuis l’espace !
Transformers: Dans l’espace!
À l’occasion des 40 ans de la franchise Transformers, la Paramount Pictures a mis les petits plats dans les grands avec un nouveau film d’animation prévu pour cet automne dont la bande-annonce a été retransmise depuis l’espace le 18 avril dernier, à “125 000 pieds (environ 38 kilomètres) au-dessus de la Terre”, témoigne la Paramount.
La société de production américaine avait déjà annoncé l’événement en publiant une vidéo sur leurs réseaux montrant Chris Hemsworth et Brian Tyree Henry, incarnant les deux personnages principaux, faire du teasing autour du film.
Avant de rentrer dans les détails du film qui se présente comme les origines de la franchise, il est important de la remettre dans son contexte. Avant d’être des films, Transformers c’est surtout des jouets ! On retrouve leurs origines en 1982 lorsque le fabricant de jouets japonais Takara lance la gamme de Diaclone, des robots transformables en voiture. Hasbro, le géant du jouet américain et à l’origine de la marque Gi-Joe, découvre les Diaclone au salon du jouet de Tokyo. Friant du concept, les firme américaine trouve un accord avec son homologue japonais pour distribuer la gamme de figurines aux US sous un nouveau nom : Transformers.
Afin d’assurer les ventes, Hasbro demanda à Marvel de créer tout un univers autours des jouets, afin que les enfants ne s’amuse avec de simples robots, mais avec des personnage avec lesquels ils peuvent s’identifier. Jim Shooter, Dennis O’Neill et Bob Budiansky créent alors l’histoire de deux factions : les Autobots dirigé par Optimus Prime, un groupe de Transformers en guerre contre les Decepticons, commandé par Megatron. Leur conflit trouve racine sur leur planète d’origine Cybertron, et s’étend jusqu’à la Terre. C’est en 1984
qu’arrivent les premiers comics autour de cet univers mais surtout l’adaptation animée, devenue culte et ayant grandement participé au succès des jouets.
En 1986, arrive Transformers : le film, faisant une liaison entre les saisons 2 et 3 de la série animée, installant définitivement la licence dans la pop-culture. Au fil des années, les Transformers continuent leur route et leurs transformations dans les différents médias qu’ils utilisent.
Transformers sait transformer des jouets en blockbusters
Transformers et la Paramount n’en sont pas à leur premier coup d’essai dans les salles obscures.
En 2007, sort le premier film de la licence en live-action, Transformers, réalisé par Michael Bay, réalisant un véritable carton au box-office avec plus de 700 millions de dollars de recettes dans le monde.
Le film suit l’histoire de Sam Witwicky, incarné par Shia Laboeuf, un adolescent ordinaire qui voit sa vie chambouler à l’achat de sa première voiture, qui se révèle être un robot extraterrestre pouvant se transformer en véhicule. Son nom est Bumblebee, et fait partie des Autobots. Le film reprend à peu de choses près la même trame que celle établie par Marvel dans les années 80, sauf que cette fois les deux camps sont à la recherche d’un artefact perdu sur notre planète bleue. Nous verrons ce conflit s’étendre sur une saga ayant eu le droit à 5 films, tous dirigés par Michael Bay, et réalisant des profits colossaux dont 1,1 milliard rien que pour le troisième opus Transformers 3 : La face cachée de la Lune.
Au bout du troisième volet, Michael Bay témoignait déjà une lassitude autour du projet, ne souhaitant faire qu’une trilogie comme lui avait conseillé Steven Spielberg, producteur à l’époque. Mais à la vue du succès des films, la Paramount souhaitait se lancer dans une saga bien plus longue, et c’est dans la douleur que Michael Bay réalisera les films jusqu’au cinquième opus, estimant avoir atteint sa limite et se retirant du projet.
Il témoignera d’ailleurs aux journalistes d’Unilad UK : “J’en ai beaucoup trop fait […] Steven Spielberg m’avait dit ‘Arrête-toi au troisième’ et j’avais dit que je le ferais. Les studios m’ont supplié de faire le quatrième film et il a remporté un milliard de recettes. Et là, j’ai dit que j’allais m’arrêter. Et les studios sont venus me supplier à nouveau. J’aurais dû m’arrêter, mais ces film était bien trop amusants à faire”
La perte de motivation du réalisateur s’est d’ailleurs ressentie dans les recettes comme les critiques du film, ne réalisant “que” 605 millions de dollars pour un budget de 217 millions, devenant le film le “moins” rentable de la saga. À l’heure actuelle, il ne dépasse pas la note de 16 % sur Rotten Tomatoes, le fameux site agrégateur de critiques professionnelles.
À la vue de ces résultats décevants, le prochain film prévu “Bumblebee”, qui était prévu comme étant un préquel à la saga, se transforme en un reboot total de l’univers des film, Michael Bay étant devenu uniquement producteur. Malgré des résultats plus faibles que ses aînés, avec 467 millions de dollars au box office mondial, Bumblebee connaît un petit succès au niveau des critiques en 2018. Sa suite, Transformers Rise of the Beast, sortie 5 ans plus tard, fera moins avec seulement 39 millions de dollars sur un budget de 200 millions.
Paramount ne semble pas prêt à lâcher ses robots pour autant, puisque le producteur américain à annoncé début avril, lors de CinemaCon, la préparation d’un film mêlant les univers des licences phares d’Hasbro : Transformers et de G.I. Joe.
Et Transformers One alors ?
Il s’agit du premier film d’animation Transformers depuis celui de 1986, et se déroule bien avant l’histoire mise en place dans les années 80. “Le film se déroule entièrement sur Cybertron et raconte comment deux frères d’armes, Optimus Prime et Megatron, sont devenus ennemis jurés, menant au plus grand des combats entre les Autobots et les Decepticons”, explique la Paramount.
Au casting principale de la version originale, nous retrouvons Chris Hemsworth (Orion Pax), Brian Tyree Henry (D-16), Scarlett Johansson (Elita-1) et Keegan-Michael Key (B-127). Quant à la réalisation, c’est Josh Cooley qui est au commande. C’est un habitué des films d’animations, puisqu’il est à l’origine de Toy Story 4.
De ce que nous avons pu voir dans la bande-annonce, le ton se veut beaucoup plus léger que les précédent film, avec une bonne dose d’humour à la Marvel, et s’adresse clairement à un public plus jeune. Il ne reste plus qu’à voir si le film sera à la hauteur de la licence à l’occasion de ce quarantième anniversaire. Verdict le 23 octobre prochain !
Le prochain film de la licence à succès d’Hasbro, Transformers One, a dévoilé sa première bande-annonce de façon spectaculaire : depuis l’espace !
À l’occasion des 40 ans de la franchise Transformers, la Paramount Pictures a mis les petits plats dans les grands avec un nouveau film d’animation prévu pour cet automne dont la bande-annonce a été retransmise depuis l’espace le 18 avril dernier, à “125 000 pieds (environ 38 kilomètres) au-dessus de la Terre”, témoigne la Paramount. La société de production américaine avait déjà annoncé l’événement en publiant une vidéo sur leurs réseaux montrant Chris Hemsworth et Brian Tyree Henry, incarnant les deux personnages principaux, en train de faire du teasing autour du film.
Transformers, c’est quoi ?
Avant de rentrer dans les détails du film qui se présente comme les origines de la franchise, il est important de la remettre dans son contexte. Avant d’être des films, Transformers c’est surtout des jouets ! On retrouve leurs origines en 1982 lorsque le fabricant de jouets japonais Takara lance la gamme de Diaclones, des robots transformables en voiture. Hasbro, le géant du jouet américain et à l’origine de la marque Gi-Joe, découvre les Diaclones au salon du jouet de Tokyo. Friant du concept, la firme américaine trouve un accord avec son homologue japonais pour distribuer la gamme de figurines aux US sous un nouveau nom : Transformers.
Afin d’assurer les ventes, Hasbro demande à Marvel de créer tout un univers autour des jouets, afin que les enfants ne s’amusent pas avec de simples robots, mais avec des personnages avec lesquels ils peuvent s’identifier. Jim Shooter, Dennis O’Neill et Bob Budiansky créent alors l’histoire de deux factions : les Autobots dirigés par Optimus Prime, un groupe de Transformers en guerre contre les Decepticons, commandés par Megatron. Leur conflit trouve racine sur leur planète d’origine Cybertron, et s’étend jusqu’à la Terre. C’est en 1984 qu’arrivent les premiers comics autour de cet univers mais surtout l’adaptation animée, devenue culte et ayant grandement participé au succès des jouets.
En 1986, arrive Transformers : le film, faisant le lien entre les saisons 2 et 3 de la série animée, installant définitivement la licence dans la pop-culture. Au fil des années, les
Transformers continuent leur route et leurs transformations dans les différents médias qu’ils utilisent, jusqu’à arriver une fois de plus sur grand-écran.
Quand les jouets deviennent des blockbusters
Transformers et la Paramount n’en sont pas à leur premier coup d’essai dans les salles obscures. En 2007, sort le premier film de la licence en live-action, Transformers, réalisé par Michael Bay, réalisant un véritable carton au box-office avec plus de 700 millions de dollars de recettes dans le monde. Le film suit l’histoire de Sam Witwicky, incarné par Shia LaBeouf, un adolescent ordinaire qui voit sa vie chamboulée à l’achat de sa première voiture, qui se révèle être un robot extraterrestre pouvant se transformer en véhicule. Son nom est Bumblebee, et fait partie des Autobots. Le film reprend à peu de choses près la même trame que celle établie par Marvel dans les années 80, sauf que cette fois les deux camps sont à la recherche d’un artefact perdu sur notre planète bleue. Nous verrons ce conflit s’étendre sur une saga ayant eu le droit à 5 films, tous dirigés par Michael Bay, et réalisant des profits colossaux dont 1,1 milliard rien que pour le troisième opus Transformers 3 : La face cachée de la Lune.
Au bout du troisième volet, Michael Bay témoignait déjà d’une lassitude autour du projet, ne souhaitant faire qu’une trilogie comme lui avait conseillé Steven Spielberg, producteur à l’époque. Mais à la vue du succès des films, la Paramount souhaitait se lancer dans une saga bien plus longue, et c’est dans la douleur que Michael Bay réalisera les films jusqu’au cinquième opus, estimant avoir atteint sa limite et se retirant du projet.
Il témoignera d’ailleurs aux journalistes d’Unilad UK : “J’en ai beaucoup trop fait […] Steven Spielberg m’avait dit ‘Arrête-toi au troisième’ et j’avais dit que je le ferais. Les studios m’ont supplié de faire le quatrième film et il a remporté un milliard de recettes. Et là, j’ai dit que j’allais m’arrêter. Et les studios sont venus me supplier à nouveau. J’aurais dû m’arrêter, mais ces films étaient bien trop amusants à faire”
La perte de motivation du réalisateur s’est d’ailleurs ressentie dans les recettes comme les critiques du film, ne réalisant “que” 605 millions de dollars pour un budget de 217 millions, devenant le film le “moins” rentable de la saga. À l’heure actuelle, il ne dépasse pas la note de 16 % sur Rotten Tomatoes, le fameux site agrégateur de critiques professionnelles.
À la vue de ces résultats décevants, le prochain film prévu “Bumblebee”, qui était prévu comme étant un préquel à la saga, se transforme en un reboot total de l’univers des films, Michael Bay étant devenu uniquement producteur. Malgré des revenus plus faibles que ses aînés, avec 467 millions de dollars au box-office mondial, Bumblebee connaît un petit succès au niveau des critiques en 2018. Sa suite, Transformers: Rise of the Beasts, sortie 5 ans plus tard, fera moins avec seulement 39 millions de dollars sur un budget de 200 millions.
Paramount ne semble pas prête à lâcher ses robots pour autant, puisque le producteur américain a annoncé début avril, lors de CinemaCon, la préparation d’un film mêlant les univers des licences phares d’Hasbro : Transformers et de G.I. Joe.
Que faire de Transformers One?
Il s’agit du premier film d’animation Transformers depuis celui de 1986, et se déroule bien avant l’histoire mise en place dans les années 80. “Le film se déroule entièrement sur Cybertron et raconte comment deux frères d’armes, Optimus Prime et Megatron, sont devenus ennemis jurés, menant au plus grand des combats entre les Autobots et les Decepticons”, explique la Paramount.
Au casting principal de la version originale, nous retrouvons Chris Hemsworth (Orion Pax), Brian Tyree Henry (D-16), Scarlett Johansson (Elita-1) et Keegan-Michael Key (B-127). De ce que nous avons pu voir dans la bande-annonce, le ton se veut beaucoup plus léger que les précédents films, avec une bonne dose d’humour à la Marvel, et s’adresse clairement à un public plus jeune. Il ne reste plus qu’à voir si le film sera à la hauteur de la licence à l’occasion de ce quarantième anniversaire. Verdict le 23 octobre prochain !