L’initiative des astronomes africains visant à établir des télescopes abordables dans huit pays, dans le but de renforcer la formation et la recherche scientifique sur le continent, est en cours. Cette initiative, connue sous le nom de “Réseau de Télescopes Radio à Réseaux à Transitoires” (Tarts), trouve son origine en Nouvelle-Zélande et utilise du matériel à code source ouvert, rendant chaque télescope remarquablement économique à seulement 2 500 €.
L’Expansion Africaine des Tarts
L’idée d’étendre le réseau Tarts à davantage de pays africains a pris de l’ampleur lors d’un récent atelier tenu à Makhanda du 9 au 13 octobre. Le projet est porté par l’Université Rhodes et l’Observatoire de Radioastronomie d’Afrique du Sud (Sarao).
Télescopes pour Huit Nations Africaines
Les Télescopes Radio à Réseaux à Transitoires seront érigés dans huit des neuf pays affiliés au Réseau Africain d’Interférométrie à Très Longue Base (VLBI). L’Afrique du Sud, le neuvième membre de ce réseau, compte déjà deux Tarts, l’un étant situé à l’Université Rhodes à Makhanda et l’autre à l’Université de Stellenbosch.
Les huit pays africains destinataires de ces télescopes révolutionnaires sont le Botswana, le Ghana, le Kenya, Madagascar, l’île Maurice, le Mozambique, la Namibie et la Zambie.
Renforcer l’Éducation et la Recherche en Astronomie
Bonita De Swardt, responsable du programme Sarao pour les partenariats stratégiques en développement des ressources humaines, a exprimé l’espoir d’établir un programme Tarts solide en collaboration avec des partenaires africains désireux d’élargir leurs horizons dans l’enseignement et la recherche en radioastronomie. Le réseau Tarts africain envisage des ateliers pour les étudiants, des échanges académiques et des collaborations de recherche comme composantes essentielles de sa mission.
Une Opportunité Éducative Abordable
Carla Michell, la responsable du programme pour l’Afrique chez Sarao, a souligné que les nouveaux télescopes permettraient aux pays africains de former des étudiants à une fraction du coût généralement associé aux télescopes radio classiques. Cette approche économique promet de révolutionner le domaine de l’astronomie et de renforcer les découvertes scientifiques à travers le continent.