Le Premier ministre japonais Kishida Fumio s’est adressé aux médias mercredi lors de sa visite à New York pour l’Assemblée générale des Nations Unies, soulignant l’importance cruciale de la collaboration mondiale et d’une coopération internationale centrée sur l’humain. Dans sa déclaration, il a mis en garde contre les périls d’un monde divisé et a appelé les dirigeants du monde à donner la priorité à la collaboration pour relever les défis mondiaux urgents, notamment le changement climatique, les maladies infectieuses et le désarmement nucléaire.
Le Premier ministre Kishida a commencé son discours en affirmant sa vision d’un monde où la dignité humaine est protégée, fondée sur sa conviction politique d’investir dans les personnes. Il a souligné l’engagement historique du Japon en faveur d’une coopération internationale centrée sur l’humain, ancrée dans le concept de sécurité humaine. Cette perspective constitue depuis longtemps la pierre angulaire de la politique étrangère du Japon.
Kishida a souligné que la collaboration est la seule voie viable pour relever les défis auxquels l’humanité est aujourd’hui confrontée. Il a noté que des problèmes tels que le changement climatique et les maladies infectieuses affectent de manière disproportionnée les régions souvent appelées le Sud global, soulignant la nécessité pour leurs voix de se faire entendre sur la scène mondiale.
Concernant l’influence de la Chine en Afrique, le Premier ministre japonais a indiqué que le Japon surveillait de près les activités de la Chine sur le continent africain et leur impact sur les pays de la région. Il a souligné l’intention du Japon d’approfondir ses relations avec les pays africains à travers une approche méticuleuse et respectueuse. Cet engagement reflète l’intérêt du Japon à favoriser des partenariats durables et le développement économique dans la région.
Le Japon détient actuellement un mandat de deux ans en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies. Lors de son discours, Kishida a appelé à des réformes au sein du Conseil de sécurité, exhortant les membres permanents à s’abstenir d’utiliser leur droit de veto, qui a souvent été une source de discorde dans la diplomatie internationale.
Dans une déclaration passionnée, le Premier ministre Kishida a réaffirmé son engagement en faveur d’un monde sans armes nucléaires, qu’il a décrit comme « l’œuvre de sa vie ». Il a annoncé que le Japon accueillerait plus tôt dans la semaine des négociations sur l’interdiction des matières fissiles utilisées dans les armes nucléaires et autres dispositifs. Ces discussions marquent une étape importante vers le désarmement, reflétant l’engagement inébranlable du Japon en faveur d’un monde dénucléarisé.
Kishida a conclu son discours en annonçant le projet du Japon de créer un fonds pour soutenir les instituts de recherche et les groupes de réflexion. L’objectif est d’accélérer la transition de la dissuasion nucléaire au désarmement en engageant des experts et des chercheurs dans la recherche de solutions innovantes aux défis de sécurité mondiale.
Alors que le monde est aux prises avec des problèmes de plus en plus complexes et interconnectés, l’appel du Premier ministre Kishida à la collaboration mondiale, à la sécurité humaine et au désarmement souligne l’engagement du Japon à contribuer à un monde plus pacifique et plus sûr. Son message résonne auprès de l’ensemble de la communauté internationale réunie à l’Assemblée générale des Nations Unies, où les dirigeants du monde entier travaillent ensemble pour relever les défis urgents de notre époque.