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L’aide militaire américaine à Israël et son rôle tranchant dans le conflit

leparisienmatin.frPar leparisienmatin.frdimanche, 13 octobreMise à jour:dimanche, 13 octobreAucun commentaire4 Min Temps de lecture
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L'aide américaine à Israël est documentée par le Council On Foreign Relations. Des officiers de l'armée américaine et israélienne discutent devant un système de défense antimissile américain Patriot. ©Jack Guez
L'aide américaine à Israël est documentée par le Council On Foreign Relations. Des officiers de l'armée américaine et israélienne discutent devant un système de défense antimissile américain Patriot. ©Jack Guez
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Depuis la guerre entre Israël et le Hamas qui a éclaté le 7 octobre 2023, l’aide militaire des États-Unis à Israël a atteint des niveaux sans précédent. Ce soutien, tout en s’inscrivant dans une tradition vieille de plusieurs décennies, soulève des questions sur l’impact des États-Unis sur le conflit au Moyen-Orient, ainsi que sur les répercussions d’un tel engagement pour la stabilité régionale et la politique américaine.

Une aide qui a des racines profondes

Israël est depuis longtemps le plus grand bénéficiaire de l’aide américaine, particulièrement dans le domaine militaire. Depuis la création de l’État israélien en 1948, les États-Unis ont accordé environ 310 milliards de dollars d’aide économique et militaire (corrigés de l’inflation), selon le Council on Foreign Relations. Cette aide a permis à Israël de développer une armée technologiquement avancée, considérée comme l’une des plus puissantes de la région. Depuis 2016, un mémorandum d’accord signé sous l’administration Obama prévoit 3,8 milliards de dollars par an jusqu’en 2028, exclusivement pour l’aide militaire.

Depuis le début de la guerre en octobre 2023, les États-Unis ont déjà fourni environ 30 milliards de dollars d’aide militaire à Israël. Ce chiffre englobe un train d’aide supplémentaire de 8,7 millions de dollars récemment annoncé par le ministère israélien de la Défense pour soutenir les opérations militaires en cours à Gaza et au Liban. L’administration Biden a également renforcé la présence militaire américaine dans la région, notamment en déployant des porte-avions, des destroyers, et plusieurs milliers de soldats pour dissuader toute escalade régionale.

Le président Biden, malgré les divergences sur la gestion du conflit avec le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, a continué d’affirmer son soutien inconditionnel à Israël, tout en appelant à des mesures pour minimiser les pertes civiles à Gaza. Cette position n’est pas sans controverse, tant aux États-Unis qu’à l’international.

L’aide des américains est pourtant contestée juridiquement

L’aide militaire américaine à Israël soulève des questions juridiques, notamment en ce qui concerne la loi Leahy, qui interdit aux États-Unis de fournir de l’assistance militaire à des entités étrangères impliquées dans de graves violations des droits humains. Alors que des groupes de défense des droits humains accusent Israël de tels actes dans le cadre de sa guerre contre le Hamas, l’administration Biden a ignoré ces accusations, poursuivant le soutien militaire sans interruption.

Des voix critiques, y compris au sein du Congrès américain, ont dénoncé cette aide. Le sénateur Bernie Sanders, par exemple, a demandé à ce qu’elle soit suspendue en raison de la politique israélienne à Gaza, qu’il juge contraire au droit international. Cependant, ces appels n’ont pour l’instant pas trouvé écho au sein de l’exécutif américain.

Israël affirme être en guerre sur plusieurs fronts, incluant Gaza, le Liban, et potentiellement l’Iran. Le Hezbollah, allié de l’Iran, a menacé d’étendre le conflit à Chypre si cette dernière est utilisée comme base pour des attaques israéliennes. Le spectre d’une guerre plus large, impliquant l’Iran, alimente les craintes d’un embrasement généralisé, avec des implications directes pour les forces américaines stationnées dans la région.

Les 40 000 soldats américains déjà présents au Moyen-Orient — notamment en Irak, Jordanie, Arabie Saoudite et aux Émirats Arabes Unis — jouent un rôle dissuasif crucial, mais l’envoi de nouveaux contingents montre la volonté de Washington de prévenir toute escalade majeure. Le déploiement de ressources militaires supplémentaires, telles que des chasseurs et des avions de transport, illustre l’engagement américain en cas de crise régionale de plus grande ampleur.

Si l’administration Biden-Harris continue de soutenir Israël, ce choix est de plus en plus contesté, y compris dans les rangs des progressistes américains. Des manifestations pro-palestiniennes se sont multipliées aux États-Unis depuis le début du conflit, avec des slogans appelant à la fin de l’agression israélienne. Le soutien croissant à la cause palestinienne, notamment sur les campus universitaires, contraste avec la répression de ces mouvements par certaines administrations académiques, qui interdisent les manifestations et campements pro-palestiniens.

Cette division croissante au sein de l’opinion publique américaine pourrait également peser sur les prochaines élections présidentielles, où des voix critiques, tant à gauche qu’à droite, pourraient influencer l’issue du scrutin. Des figures comme Kamala Harris, qui tente de maintenir un discours de paix tout en soutenant Israël, risquent de perdre le soutien de certaines communautés arabes et musulmanes, notamment dans des États clés comme le Michigan.

L’aide militaire américaine renforce les capacités d’Israël à mener des opérations prolongées à Gaza et au Liban, mais elle pourrait aussi prolonger le conflit en donnant à Israël les moyens de continuer ses offensives. En fournissant des armes sophistiquées, comme les boucliers antimissiles Dôme de Fer et Fronde de David, les États-Unis aident Israël à se défendre contre les menaces aériennes, tout en augmentant la tension avec ses voisins, notamment l’Iran.

Aide militaire Biden Harris Israël
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