Depuis le retour de Donald Trump à la présidence des États-Unis en janvier 2025, la lutte contre les cartels mexicains est devenue une priorité de son administration.
Une série de mesures offensives a été prise dont la désignation de plusieurs organisations criminelles mexicaines comme entités terroristes étrangères (FTO), une intensification des opérations de surveillance, et des discussions sur l’utilisation potentielle de la force militaire.
Les cartels classés comme organisations terroristes
Le 20 janvier 2025, le président Trump a signé un décret exécutif classant plusieurs cartels mexicains, dont le Sinaloa et le Jalisco Nouvelle Génération, comme organisations terroristes étrangères.
Cette décision permet aux autorités américaines d’appliquer des sanctions plus sévères comme des poursuites pour soutien matériel à ces groupes, ce qui inclut des services financiers, logistiques ou technologiques.
Le champ d’action légal a donc été élargi contre les individus et entités associés aux cartels, tant aux États-Unis qu’à l’étranger.
Les cartels sous surveillance
Les États-Unis ont intensifié leurs opérations de surveillance le long de la frontière mexicaine. Le Pentagone a déployé des unités militaires équipées de technologies avancées: des drones et des systèmes de caméras thermiques, pour soutenir les patrouilles frontalières .
La CIA a lancé des missions de drones au-dessus du territoire mexicain pour identifier les laboratoires de production de fentanyl et collecter des renseignements sur les activités des cartels .
Une opposition venue tout droit du Mexique
La présidente mexicaine Claudia Sheinbaum s’oppose publiquement à toute forme d’intervention étrangère. Elle a réitéré que le Mexique ne tolérerait pas de violations de sa souveraineté . Elle a donc proposé des réformes constitutionnelles pour renforcer l’autonomie du pays face aux ingérences extérieures.
Certaines coopérations ont été maintenues toutefois. Par exemple, un accord secret aurait permis à 17 membres de la famille de Joaquín “El Chapo” Guzmán d’entrer aux États-Unis, possiblement en échange de la coopération de son fils, Ovidio Guzmán López, avec les autorités américaines .