Au deuxième trimestre de 2023, les flux d’investissements directs étrangers ont connu une baisse de 21 % par rapport à l’année précédente, atteignant 6,2 milliards de riyals (1,65 milliard de dollars). Cependant, Albara’a Al-Wazir, économiste au sein du Conseil d’Affaires États-Unis-Arabie saoudite, a souligné que le nombre de licences d’investissement a augmenté de 94 %, atteignant 1 819 au T2. Cette croissance souligne l’engagement de l’Arabie saoudite à attirer des investissements étrangers, même si l’impact des récentes initiatives peut prendre du temps.
Programme des Quartiers Généraux Régionaux et Incitations Fiscales
Le ministère de l’Investissement saoudien a accordé des licences à 180 entreprises pour établir des quartiers généraux régionaux dans le royaume, offrant une exonération d’impôt sur le revenu des sociétés pendant 30 ans. Al-Wazir prévoit que ce programme, associé à des incitations fiscales, accélérera les IDE à moyen terme. Malgré la baisse des IDE, Riyad a réalisé le deuxième montant le plus élevé dans la région Moyen-Orient et Afrique pendant la même période.
Secteurs Diversifiés et Confiance Croissante
Les réformes de l’économie saoudienne ont attiré des IDE croissants de divers secteurs, dont les produits chimiques, l’immobilier, les énergies fossiles, l’automobile, le tourisme, les plastiques et la machinerie. Une augmentation annuelle de 135,4 % du nombre de licences d’investissement, atteignant 2 192 au troisième trimestre, reflète l’attrait croissant du royaume en tant que destination d’investissement.
Bilan Financier et Stratégie d’Endettement
Le bilan financier du royaume, y compris les investissements directs, a connu une baisse de 70 % au deuxième trimestre. Al-Wazir a souligné que la dette publique reste soutenable, restant confortablement en dessous de la limite de 50 % du PIB, avec une capacité budgétaire substantielle. La stratégie d’emprunt vise principalement à allonger les échéances, réduire les coûts de refinancement et établir une courbe des rendements.