La Belgique entame cette semaine son contrôle de six mois de la présidence influente du Conseil de l’Union européenne (UE), avec l’intention de promouvoir un programme fédéraliste tout en poursuivant la campagne de l’UE en faveur de l’État de droit contre la Hongrie.
Les Objectifs du Premier Ministre belge
Le Premier ministre belge, Alexander De Croo, centré sur le souhait de renforcer rapidement les coffres de l’UE aux dépens des États membres, espère permettre à l’UE de s’affirmer sur la scène mondiale face aux turbulences internationales croissantes.
Défis à l’Agenda – Financement de l’UE et Pacte sur l’Asile et la Migration
Malgré une montée populiste, la Belgique, traditionnellement perçue comme un bastion fédéraliste, cherche à faire avancer ses intérêts progressistes pendant sa présidence au Conseil de l’UE. Les plans belges pour le financement de l’UE pourraient cependant provoquer des tensions sur les questions fiscales au sein de l’UE, en pleine période de préoccupations budgétaires liées à l’intégration de nouveaux membres, à la transition verte, au financement de la reprise post-lockdown et à la situation en Ukraine.
Selon Politico, De Croo a souligné que les “citoyens européens” se tournent de plus en plus vers l’UE pour trouver des solutions aux problèmes mondiaux. Cependant, cette vision fédéraliste suscite des inquiétudes quant à une possible augmentation du pouvoir des élites de l’UE sur les États membres.