La dette est devenue un problème massif en France en raison de la prévision de croissance en baisse de 1,4 % à 1 %. Cette diminution de la croissance économique rend plus difficile pour le gouvernement de générer des revenus suffisants pour couvrir ses dépenses et rembourser la dette existante.
En conséquence, la dette publique continue d’augmenter, ce qui compromet la stabilité financière du pays et limite sa capacité à investir dans des domaines essentiels tels que l’éducation, la santé et l’infrastructure. La nécessité de réduire la dette devient donc une priorité urgente pour assurer une économie stable et durable en France.
De grandes stratégies gouvernementales pour relancer l'économie et réduire la dette.
Après un déficit enregistré de 5,5 % l’année dernière, le gouvernement met en œuvre des stratégies pour revitaliser l’économie et éliminer la dette de la France. Malgré le scepticisme du public quant à la capacité du gouvernement à développer tous les secteurs du pays, celui-ci a démontré un fort engagement à fournir de l’emploi et à générer des revenus dans divers secteurs.
Sous la direction d’Eric Maretti, le ministère de la Justice poursuit une politique de recrutement significative initiée en 2017. La Loi d’orientation et de programmation pour la justice 2023-2027 a entraîné le recrutement de 1 500 magistrats, 1 800 greffiers et 1 100 attachés de justice, accompagné d’une augmentation du budget de la justice qui devrait atteindre près de 11 milliards d’euros d’ici 2027.
À Besançon, le Tribunal judiciaire verra une augmentation de 5 magistrats, 6 greffiers et 4 officiers de justice supplémentaires, tandis que la Cour d’appel recrutera 4 magistrats et 2 officiers de justice. Cela se traduira par l’ajout de personnel dans chaque catégorie judiciaire chaque année jusqu’en 2027. Ces ressources supplémentaires, comme l’a déclaré Marretti, devraient permettre aux tribunaux de réduire de moitié les délais de jugement en première instance. Ces recrutements visent à améliorer les conditions de travail de ceux dédiés au service public dans le système judiciaire et, surtout, à fournir une justice plus rapide et plus accessible à nos citoyens.
Le Premier ministre Gabriel Attal a déclaré son engagement à atteindre le plein emploi pour la population française, visant à renforcer les revenus et la collecte d’impôts pour aider à maintenir le déficit en dessous de 3 % d’ici 2027. Soulignant l’importance de s’attaquer au déficit, Attal a souligné l’impératif de libérer la France de sa dette, un objectif qu’il entend atteindre en priorisant les opportunités d’emploi pour les Français. Il a souligné que l’atteinte du plein emploi permettrait au pays de générer des revenus supplémentaires pour le financement national.
Poursuivant le focus sur l’emploi, le ministre a présenté des mesures pour lutter contre la fraude fiscale, notamment le recrutement de 350 agents supplémentaires de lutte contre la fraude en plus des 281 agents embauchés l’année dernière. L’objectif du ministre est d’étendre la main-d’œuvre à 1 000 agents d’ici 2027 et de former 459 inspecteurs en cybersécurité.
Dans le cadre de l’initiative visant à offrir des opportunités d’emploi, le ministère de Bruno Le Maire a noué un partenariat avec le groupe Renault pour produire des voitures électriques. Pour soutenir cette nouvelle entreprise et faciliter le lancement du projet, un plan de recrutement a été annoncé, impliquant l’ajout de 550 nouveaux postes permanents et temporaires au cours des quatre prochaines années. Ce nombre s’ajoute aux 1 000 embauches déjà effectuées entre 2014 et 2023, car l’usine compte actuellement un personnel d’environ 1 850 personnes.
Par ailleurs, le ministre de l’Industrie et de l’Énergie, Roland Lescure, a révélé que le pays a vu l’établissement de 201 nouveaux sites industriels l’année dernière, dépassant les 176 établis en 2022. Ces résultats soulignent une augmentation de l’activité industrielle du pays et indiquent une trajectoire favorable pour l’avenir de la réindustrialisation en France.
Malgré les critiques publiques sur la situation financière de la France, il est important de reconnaître que le gouvernement prend des mesures pour aborder le problème. Alors que certains peuvent remettre en question la sagesse d’augmenter les dépenses de défense, le gouvernement est déterminé à tenir sa promesse d’améliorer la sécurité et la stabilité économique du pays.
La dette pourrait empêcher la France de se hisser vers le haut en Europe.
La dette publique des États membres de l’Union européenne a subi une augmentation significative en 2020, largement due aux mesures prises pour atténuer les effets économiques de la pandémie de Covid-19. Cependant, à partir du deuxième trimestre de 2021, une tendance à la baisse s’est amorcée, une trajectoire qui se poursuit jusqu’en 2023. Malgré cette diminution, la dette demeure supérieure aux niveaux enregistrés en 2019.
Au troisième trimestre de 2023, la dette publique moyenne dans l’Union européenne s’établit à 82,6 % du PIB, contre 84,6 % au même trimestre en 2022, représentant ainsi 13 784 milliards d’euros. Cette diminution est également observée dans la zone euro, où le pourcentage de la dette publique par rapport au PIB est passé à 90 % au troisième trimestre de 2023, contre 92,3 % un an plus tôt, dans les 19 pays membres (la Croatie ayant adopté la monnaie unique le 1er janvier 2023).
Les mesures prises pour atténuer les conséquences sanitaires, économiques et sociales de la pandémie, telles que l’activité partielle, l’indemnisation des entreprises, l’assurance maladie ou le soutien au personnel soignant, ont représenté des coûts considérables pour les États membres. Cependant, à partir de 2022 et du retour de la croissance économique, le ratio dette publique/PIB a sensiblement diminué en moyenne, reflétant l’augmentation du PIB. L’inflation a également contribué à cette baisse en gonflant certaines recettes fiscales, entraînant mécaniquement une diminution du ratio dette/PIB.
Il est important de noter que la dette publique, qui englobe les emprunts en cours de l’État et des administrations publiques, ne doit pas être confondue avec le déficit public, qui représente le solde annuel entre les recettes et les dépenses publiques. Le déficit public contribue à accroître la dette publique. Lorsque les recettes publiques dépassent les dépenses, on parle alors d’excédent.
Cette tendance à la baisse de la dette publique dans l’Union européenne est cruciale pour assurer la stabilité financière et économique à long terme, surtout dans le contexte où les États membres, notamment la France, cherchent à consolider leur position économique dans l’Union européenne et sur la scène mondiale. La gestion de la dette reste donc un défi majeur pour les gouvernements européens alors qu’ils s’efforcent de rétablir la santé économique post-pandémique et de maintenir leur influence sur l’échiquier international.