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Les femmes trans ne sont pas des femmes selon la Cour suprême du Royaume-Uni

Véronique DelpierrePar Véronique Delpierrejeudi, 17 avrilMise à jour:jeudi, 17 avrilAucun commentaire3 Min Temps de lecture
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La Cour Suprême du Royaume-Uni a rendu une décision qui a gêné la communauté trans et a réjoui ceux qui veulent un retour à une identité de genre définie par le sexe biologique
La Cour Suprême du Royaume-Uni a rendu une décision qui a gêné la communauté trans et a réjoui ceux qui veulent un retour à une identité de genre définie par le sexe biologique
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Hier, le 16 avril 2025, la communauté trans a reçu une nouvelle qui les prend de court. La Cour suprême du Royaume-Uni a rendu une décision finale en statuant que, selon la loi britannique, le terme « femme » se réfère exclusivement au sexe biologique.

Cette décision, prise à l’unanimité par les juges, a des répercussions majeures sur l’application des droits fondés sur le sexe à travers l’Angleterre, l’Écosse et le Pays de Galles.

Pour ceux qui s’opposaient farouchement à la participation de femmes trans dans le milieu sportif, c’est une véritable victoire.

A trop vouloir inclure les femmes trans, les groupes conservateurs ont fini par vouloir leur exclusion

Tout commence lors d’une contestation menée par le groupe de campagne For Women Scotland (FWS) contre le gouvernement écossais.

FWS s’opposait à une loi de 2018 visant à augmenter la représentation des femmes dans les conseils publics, qui incluait les femmes transgenres titulaires d’un certificat de reconnaissance de genre (GRC) dans sa définition de « femme ». Le groupe soutenait que cette inclusion allait au-delà des compétences législatives du Parlement écossais et contrevenait à la définition de « femme » telle que prévue par l’Equality Act de 2010.​

La Cour suprême a donné raison à FWS, et explicite que les termes « femme » et « sexe » dans l’Equality Act se réfèrent au sexe biologique. Le juge Lord Hodge a précisé que cette décision ne devait pas être interprétée comme une victoire d’un groupe sur un autre et précise que les personnes transgenres restent protégées contre la discrimination en vertu de la loi.​

En effet, l’Equality Act de 2010 est un texte fondamental de la loi anglaise qui définit les caractéristiques protégées de certains groupes vulnérables : Cela inclut l’identité de genre.

Des militantes féministes et des groupes de défense des droits des femmes ont reconnu le jugement comme étant une clarification nécessaire pour la protection des espaces réservés aux femmes, tels que les refuges, les vestiaires et les services hospitaliers.

Susan Smith, cofondatrice de FWS, a déclaré que cette décision confirmait que les femmes sont protégées en tant que classe biologique distincte.​

Pourtant, des organisations de défense des droits LGBTQ+, comme Stonewall et Amnesty International, ont exprimé leur inquiétude quant aux conséquences potentielles de cette décision pour les personnes transgenres. Elles craignent une augmentation de l’exclusion et de la discrimination, notamment dans l’accès aux services essentiels.

Une décision qui ne laisse personne de marbre

L’auteure J.K. Rowling, connue pour ses prises de position sur les questions de genre, a félicité les militantes de FWS pour leur ténacité et leur engagement en faveur des droits des femmes.

Les musiciens Paul Stanley et Dee Snider, et l’acteur Rob Schneider, ont eux exprimé leur mécontentement car cela remet sur le tapis des discussions quant à l’identité de genre et rappelle que l’administration Trump a, elle aussi, remis en cause l’inscription de l’identité de genre sur les documents officiels de personnes trans.

Cour suprême droits des femmes Écosse Equality Act 2010 J.K. Rowling Royaume-Uni Trans
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