Le Parisien MatinLe Parisien Matin
  • Home
  • Politique
  • Europe
  • Afrique
  • Moyen-Orient
  • Amériques
  • Économie
  • Technologie
  • Société
Facebook Twitter Instagram
Twitter LinkedIn
Le Parisien MatinLe Parisien Matin
mardi, 8 juillet Magazine
  • Home
  • Politique
  • Europe
  • Afrique
  • Moyen-Orient
  • Amériques
  • Économie
  • Technologie
  • Société
Le Parisien MatinLe Parisien Matin
Magazine
Europe

Washington freine l’envoi d’armes à l’Ukraine

David SousaPar David Sousajeudi, 03 juilletAucun commentaire3 Min Temps de lecture
Partager Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Reddit Telegram Email
Question armement, ce n'est pas la première fois que l'Allemagne refuse d'envoyer les missiles Taurus aux Ukrainiens.
Question armement, ce n'est pas la première fois que l'Allemagne refuse d'envoyer les missiles Taurus aux Ukrainiens.
Partager
Facebook Twitter LinkedIn Pinterest Email

Les États-Unis ont annoncé l’interruption de l’envoi de missiles de défense aérienne et d’autres armes militaires qu’ils avaient déjà promis à l’Ukraine. Plusieurs responsables de la Maison Blanche disent que cette décision est dûe à l’état actuel des stocks américains, jugés trop bas pour continuer à fournir ces systèmes sans risque pour la sécurité nationale.

Anna Kelly, porte-parole de l’administration explique que ce choix montrela volonté du pays de protéger avant tout ses propres intérêts et que ce réexamen de l’aide militaire accordée à l’étranger est liée à la capacité des États-Unis à maintenir un niveau de préparation suffisant face aux menaces potentielles.

Un retrait qui ne surprend pas tellement mais reste brutal

Ce retrait partiel d’équipements arrive alors que la Russie continue ses frappes sur le territoire ukrainien. Les forces de Kyiv comptaient sur l’arrivée rapide de ces armes pour renforcer leur défense aérienne, protéger leurs infrastructures et maintenir un équilibre face à la puissance de feu russe.

Depuis le début du conflit en 2022, l’Ukraine s’est largement appuyée sur le soutien occidental, surtout américain, pour obtenir des systèmes performants capables d’intercepter les missiles et drones russes.

L’annonce de Washington représente donc le début de la fin pour le gouvernement ukrainien qui, déjà, peine à obtenir les quantités de munitions nécessaires pour ses opérations quotidiennes.

Si l’Europe ne se met pas à produire en masse pour compenser ce retrait américain, le futur du conflit est sombre : L’Ukraine se rendra et la Russie, fière de son combat, n’hésitera pas à tenter de récupérer les anciens pays satellites, qu’ils considèrent comme étant partie de la Russie.

Des stocks américains soi-disant insuffisants

Le Pentagone a confirmé que cette suspension était causée par des armes et munitions spécifiques dont les réserves avaient atteint un seuil jugé préoccupant. Aucun détail n’a été communiqué sur la nature exacte des systèmes concernés. Nous pouvons spéculer que les relations détériorées entre l’Ukraine et la Russie y ont quelque chose à voir.

Pour le porte-parole du ministère américain de la Défense, Sean Parnell, la priorité reste est que l’armée dispose des capacités requises pour faire face à toute menace. La récente réforme fiscale et budgétaire adoptée par le Congrès permettra de moderniser l’ensemble des systèmes d’armement et d’assurer la sécurité du pays pour les décennies à venir.

Ces missiles sont à forte valeur stratégique

Kyiv réclame depuis toujours, avec insistance, des armements capables de frapper des positions adverses situées loin derrière la ligne de front. Cela inclue le missile allemand Taurus, dont la portée, la vitesse et la capacité explosive se rapprochent de celles des SCALP français et Storm Shadow britanniques déjà fournis.

Le Taurus présente tout de même une caractéristique particulière : il peut être programmé pour exploser après avoir traversé des couches de béton et d’acier, ce qui le rend redoutable contre les bunkers, centres de commandement et entrepôts militaires protégés.

C’est précisément cette faculté qui suscite l’intérêt de Kyiv, alors que la Russie a largement enterré ses infrastructures stratégiques pour limiter les dégâts potentiels.

L’hésitation de Berlin

Berlin n’a pas encore donné son feu vert à l’envoi de ces missiles Taurus puisque certains ministres craignent qu’une telle livraison n’entraîne une escalade militaire incontrôlable.

Les responsables ukrainiens répondent en disant que sans systèmes capables de cibler l’arrière des lignes russes, il leur sera extrêmement difficile de reprendre l’avantage et de libérer les territoires occupés.

Anna Kelly Armes Missiles Sean Parnell Storm Shadow Taurus Ukraine
Partager. Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Email
Previous ArticleLe Moyen-Orient est aux portes de l’apocalypse nucléaire
Next Article Le plus ancien monastère chrétien du monde bientôt exproprié ?

Related Posts

Europe

Treblinka : Retrouver les noms, retrouver l’humanité perdue

mardi, 01 juillet
Notre Sélection

Trump, Israël et l’Iran : intervention militaire ou coup de poker électoral ?

dimanche, 22 juin
Politique

Poutine s’exprime sur l’Ukraine, Israël, l’Iran et le risque grandissant d’un conflit mondial

samedi, 21 juin
Add A Comment

Leave A Reply Cancel Reply

Abonnez-vous à notre Bulletin

Directement dans votre boîte de réception ! Apprenez-en davantage dans notre politique de confidentialité

Vérifiez votre boîte de réception ou votre dossier spam pour confirmer votre abonnement.

À propos

Le Parisien Matin est une plateforme de contenu collaboratif, dédiée à fournir des perspectives variées sur des sujets d’actualité, de politique et de société. Nous travaillons avec un réseau de prestataires indépendants, spécialisés dans la rédaction, l’analyse, et les interviews.

Le Parisien Matin logo variation

Twitter LinkedIn
  • Code d’éthique et de Conduite
  • Réclamations & Corrections
  • Politique de Confidentialité
  • Termes et Conditions
  • Politique Cookies
  • Nous Contacter
© 2025 Tous droits réservés Le Parisien Matin.

Tapez ci-dessus et appuyez sur Entrée pour rechercher. Appuyez sur Echap pour annuler.