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Une Campagne de tris de déchets à Béziers fait polémique en Iran

Elsa PaulinPar Elsa Paulinsamedi, 11 janvierAucun commentaire3 Min Temps de lecture
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Robert Ménard, le maire de Béziers a assumé la campagne de sa ville qui se moquait de trois figures politiques majeures en incitant les citoyens à "trier leurs déchets".
Robert Ménard, le maire de Béziers a assumé la campagne de sa ville qui se moquait de trois figures politiques majeures en incitant les citoyens à "trier leurs déchets".
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Une campagne de sensibilisation au tri des déchets, initiée par la mairie de Béziers et visant à provoquer par l’humour, a suscité une vive réaction de la part des autorités iraniennes. L’affiche controversée mettait en scène l’ayatollah Ali Khamenei, Vladimir Poutine et Kim Jong Un, associés au slogan : « N’oubliez pas de trier les déchets ». Si l’objectif affiché par le maire de Béziers, Robert Ménard, était d’attirer l’attention sur un enjeu environnemental souvent ignoré, la méthode a été jugée « insultante » par Téhéran.

Le ministère des Affaires étrangères iranien, par l’intermédiaire de Majid Nili, directeur général pour l’Europe occidentale, a fermement condamné cette campagne, l’accusant de porter atteinte aux valeurs sacrées de l’Iran. Le gouvernement français a été sommé de prendre des mesures pour éviter la répétition de telles actions provocatrices. Face à cette levée de boucliers, et par crainte de représailles, Robert Ménard a décidé de retirer les affiches plus tôt que prévu, invoquant une « mesure de prudence » pour protéger la sécurité des habitants et des employés municipaux, notamment les chauffeurs de bus.

Une Provocation Assumée selon le maire de Béziers

Proche de l’extrême droite et habitué aux polémiques, Robert Ménard a défendu cette initiative comme un acte d’humour au second degré, s’inspirant de l’esprit satirique de Charlie Hebdo. Il a toutefois reconnu les risques liés à une telle provocation, rappelant le précédent de Salman Rushdie, victime d’une fatwa lancée par l’ayatollah Ruhollah Khomeini en 1989. « Je suis prêt à prendre des risques pour moi, mais pas pour les autres », a-t-il déclaré, assumant sa décision de retirer les affiches.

Le maire a également souligné le manque d’impact des campagnes précédentes sur le tri des déchets et justifié le recours à une approche choc pour « faire parler ». Si l’humour et la provocation étaient les intentions déclarées, la controverse a rapidement dépassé les frontières locales.

“La ville de Béziers a démarré l’année avec une campagne publicitaire très réussie.

Vladimir Poutine, Ali Khamenei et Kim Jong-Un : pour la ville de Béziers, trois types de déchets qu’il faut trier.

Bien fait“

  • Tahmineh Dehbozorgi, avocate américaine

La réaction rapide de Téhéran nous indique que les représentations perçues comme offensantes seront toujours . Ce type de controverse, à l’intersection de la liberté d’expression et des enjeux diplomatiques, met en lumière les tensions entre les valeurs démocratiques prônées en France et les attentes de respect envers les symboles sacrés d’autres nations. L’incident illustre également la manière dont des actions locales peuvent avoir des répercussions globales, surtout lorsqu’elles touchent des figures politiques ou religieuses emblématiques.

En dépit du retrait anticipé de la campagne, le débat qui avait été ouvert il y a 10 ans avec ce qui s’est passé à Charlie Hebdo reste ouvert sur les limites de l’humour en politique et sur les moyens les plus efficaces de sensibiliser le public à des enjeux essentiels comme l’environnement, sans risquer des conflits inutiles. Pour Robert Ménard, cette campagne aura au moins réussi à faire parler d’elle, même si les répercussions diplomatiques pourraient perdurer bien après la disparition des affiches.

Béziers Iran Robert Ménard Téhéran
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