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Une cérémonie de clôture des JO qui fait plaisir

Carla FèvrePar Carla Fèvrelundi, 12 aoûtMise à jour:lundi, 12 aoûtAucun commentaire3 Min Temps de lecture
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Cette cérémonie de clôture bouleverse le pays, empreint de la joie d'avoir été les hôtes de ces jeux olympiques
Cette cérémonie de clôture bouleverse le pays, empreint de la joie d'avoir été les hôtes de ces jeux olympiques
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Dimanche 11 août 2024, à Saint-Denis, la vasque olympique s’est éteinte au Stade de France, marquant la fin des Jeux olympiques de Paris. Cette cérémonie de clôture, empreinte d’émotion et de grandeur, a conclu seize jours intenses de compétitions sportives où la France a brillé en se classant cinquième avec un total de 64 médailles, dont 16 en or. Le dernier fait d’armes des athlètes français a été l’obtention de la médaille d’argent par l’équipe féminine de basketball, qui a été battue de justesse par les États-Unis (67-66).

Les États-Unis dominent le tableau des médailles avec un total de 126, à égalité avec la Chine en ce qui concerne le nombre de titres olympiques (40 chacun). La performance historique des sportifs français lors de ces Jeux, marquée par des podiums inédits, a insufflé une fierté nationale palpable.

Une cérémonie de clôture des JO moins polémique que l’ouverture

L’artiste Zaho de Sagazan a donné le coup d’envoi de la cérémonie en interprétant “Sous le ciel de Paris”, un classique de la chanson française, depuis les Tuileries. Ce moment mélancolique et rétro a capturé l’esprit de la capitale, évoquant la fin d’un été inoubliable. Malgré la chaleur accablante, l’événement a été empreint de nostalgie et de célébration, avec une touche de grandeur lorsque le nageur Léon Marchand, quadruple médaillé d’or et héros national, a éteint la vasque olympique, symbolisant la fin de ces Jeux.

Le spectacle de clôture, dirigé par Thomas Jolly, a offert une vision futuriste et sombre, centrée sur le parcours aérien d’un “Golden Voyageur” interprété par le breakdancer Arthur Cadre. Ce personnage interstellaire, évoquant un avenir lointain où les Jeux olympiques seraient un souvenir oublié, a entrepris de refonder ces valeurs ancestrales. Le tableau impressionnant des anneaux olympiques géants s’élevant dans le ciel a rappelé la grandeur de cet événement planétaire.

Les porte-drapeaux français de cette cérémonie, Pauline Ferrand-Prévot, médaillée d’or en VTT, et Antoine Dupont, superstar du rugby à 7, ont incarné l’excellence sportive française. Emmanuel Macron, président de la République, a souligné l’esprit de dépassement et l’émotion suscités par ces Jeux, tout en rendant hommage aux 45.000 bénévoles qui ont contribué à leur succès.

Le groupe Phoenix, emblème de l’électro-rock, a clôturé la soirée avec une performance électrisante qui a transformé le Stade de France en une véritable scène de concert. Leur morceau “Lisztomania” a fait vibrer les athlètes et le public, créant une ambiance festive et chaotique qui a marqué les esprits.

Enfin, la passation de flambeau vers Los Angeles, prochaine ville hôte des Jeux d’été, a été marquée par une intervention spectaculaire de Tom Cruise, fidèle à son image de casse-cou, qui a lancé l’édition 2028 avec panache. Cette cérémonie a été suivie par plus de 17 millions de téléspectateurs, un chiffre impressionnant qui témoigne de l’impact des Jeux de Paris sur le public mondial.

Ces Jeux olympiques resteront gravés dans les mémoires comme un événement “sensationnel”, selon les mots de Thomas Bach, président du CIO, qui a également invité à se retrouver pour les Jeux paralympiques à venir. La magie de ces deux semaines à Paris, avec des stades vibrants et des athlètes exaltés, laisse un héritage durable qui résonnera longtemps après que la flamme olympique se soit éteinte.

JO Zaho
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