Selon un récent rapport d’un réseau de télévision, il a été révélé que la police aux frontières française a le pouvoir de détenir des ressortissants étrangers pendant une période initiale de quatre jours s’ils arrivent en France mais sont empêchés d’atteindre leur destination prévue. Cette période de détention peut être prolongée à huit jours avec l’approbation du juge et, dans des circonstances exceptionnelles, elle peut être étendue à un maximum de 26 jours.
Transformation de la Salle de Réception de l’Aéroport
En réponse à cette disposition légale, la salle de réception de l’aéroport a été officiellement désignée comme une salle d’attente pour les étrangers. Cette mesure vise à répondre à l’urgence de la situation, le décret du gouvernorat facilitant la transformation de la salle de réception pour accueillir les personnes détenues.
Mineurs Non Accompagnés et Demandeurs d’Asile
Parmi les passagers détenus, le rapport met en lumière la présence de 11 mineurs non accompagnés. Selon la radio, six de ces mineurs ont entrepris des démarches pour demander l’asile en France. François, une figure clé du rapport, souligne que ceux qui cherchent l’asile seront soumis à des entretiens pour déterminer leur admissibilité au statut de réfugié politique.
Enquête sur un Possible Trafic d’Êtres Humains
Les informations suggèrent que les projets de voyage des passagers indiens pourraient avoir été orchestrés dans le but d’atteindre l’Amérique centrale, où ils pourraient tenter d’entrer illégalement aux États-Unis ou au Canada. Cependant, un tuyau anonyme a soulevé des inquiétudes selon lesquelles ces passagers pourraient être victimes de trafic d’êtres humains par un gang organisé.
L’Autorité nationale de lutte contre la criminalité organisée (JUNALCO) mène une enquête pour vérifier les soupçons de trafic d’êtres humains, comme l’a annoncé le bureau du procureur de Paris. Deux passagers ont déjà été détenus par la police dans le cadre de cette enquête, avec des allégations de participation au trafic d’êtres humains par un gang organisé, un crime passible de vingt ans de prison et d’une amende de trois millions d’euros.