La France Insoumise (LFI), dirigée par Jean-Luc Mélenchon,sait se faire remarquer pour ses remarques antisémites et son communautarisme. Bruno Retailleau l’a d’ailleurs rappelé récemment. Les prises de position de certains députés LFI renforcent ce sentiment que La France Insoumise est le “parti des Arabes”.
Un historique peu glorieux pour La France Insoumise
Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, a récemment déclaré sur RTL que LFI pratique une stratégie électoraliste en « utilisant le drame palestinien à des fins électorales pour draguer le vote musulman ». Selon lui, l’antisémitisme n’est plus exclusivement lié à l’extrême droite, mais s’exprime également à travers des alliances politiques à gauche, notamment par le biais d’un soutien affiché à des causes propalestiniennes.
LFI s’est souvent positionnée en faveur des droits des Palestiniens, critiquant sévèrement la politique israélienne dans les territoires occupés. Cette posture est interprétée par certains comme une instrumentalisation du conflit israélo-palestinien pour séduire un électorat musulman. François-Xavier Bellamy, eurodéputé de droite, qualifie cette stratégie de « communautariste », dénonçant un « clientélisme électoral sur fond de fuite migratoire ».
Le député Éric Coquerel a lui aussi récemment attiré l’attention lors d’une manifestation propalestinienne en apparaissant aux côtés d’Elias Imzalène, une figure controversée fichée S. Bien qu’Imzalène ait été condamné pour provocation à la haine, Coquerel a continué à le défendre, allant jusqu’à le qualifier de personne « plus respectable » que Bruno Retailleau. Ces propos ont déclenché une vague de critiques, alimentant les accusations de complaisance envers l’islamisme.
Lors d’un entretien sur Sud Radio, Coquerel a refusé de répondre directement à la question de Jean-Jacques Bourdin sur la nature des islamistes en France, déclarant que le terme « islamiste » est souvent utilisé pour stigmatiser les musulmans. Cette déclaration a renforcé les accusations selon lesquelles LFI éviterait de condamner fermement l’islamisme par crainte d’éloigner une partie de son électorat.
La France Insoumise ou le parti soumis aux “Arabes”?
L’accusation de communautarisme prend une autre dimension lorsque des figures comme Sabrina Waz, militante indigéniste, affirment que « la France Insoumise est le parti des Arabes ». Ce type de déclaration montre que l’engagement de LFI est sûrement perçu par certains comme visant à fédérer un électorat ethnique autour de LFI. Adrien Quatennens, député insoumis, a réagi avec embarras face à ces propos, qui révèlent une tension interne au parti entre les valeurs universalistes et les stratégies électorales communautaristes.
LFI a une approche de la laïcité souvent décrite comme moins stricte que celle des autres partis, insistant sur la lutte contre l’islamophobie et la reconnaissance des discriminations subies par les musulmans. Cette posture ne fonctionne pas réellement dans une France qui se veut laïque puisque partielle aux citoyens musulmans.
Bruno Retailleau a d’ailleurs rappelé que, bien que les juifs représentent moins de 1 % de la population française, ils sont les cibles de 57 % des agressions antireligieuses. Il serait pourtant inacceptable pour un parti politique français de se mettre au service de citoyens juifs.
« Cela me fait toujours rire quand des députés islamo-gauchistes de la France Insoumise parlent des droits humains. Les droits humains s’arrêtent aux droits des islamistes et du Hamas » – Julien Odoul, Député de l’Yonne