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Poutine s’exprime sur l’Ukraine, Israël, l’Iran et le risque grandissant d’un conflit mondial

Christine MorettoPar Christine Morettosamedi, 21 juinMise à jour:samedi, 21 juinAucun commentaire5 Min Temps de lecture
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Vladimir Poutine prend la parole pour parler de ces rumeurs de Troisième Guerre Mondiale. ©REUTERS
Vladimir Poutine prend la parole pour parler de ces rumeurs de Troisième Guerre Mondiale. ©REUTERS
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Lors du Forum économique international de Saint-Pétersbourg, Vladimir Poutine a pris la parole pour aborder plusieurs sujets qui préoccupent aujourd’hui la planète. Le président russe a exposé son point de vue sur le conflit entre la Russie et l’Ukraine, la confrontation entre Israël et l’Iran, et les menaces qui pèsent sur la paix dans le monde. Ses déclarations traduisent à la fois ses inquiétudes et la vision qu’il défend pour l’avenir.

Poutine voit l’Ukraine comme un pays frère dans la tourmente

Interrogé sur la situation en Ukraine, Vladimir Poutine a réaffirmé ce qui constitue à ses yeux une vérité historique : « Je considère que les peuples russe et ukrainien ne font qu’un. D’ailleurs, dans cette optique, l’Ukraine tout entière est nôtre. » Le président russe est en train d’essayer de convaincre le monde qu’il y a un lien profond entre les deux nations, qu’il présente comme indissociables.

Il cite une ancienne règle, enracinée dans l’histoire de son pays : « Là où le pied d’un soldat russe marche, c’est à nous. » Cette phrase rappelle comment il conçoit les territoires liés à la Russie et la continuité avec le passé.

Pourtant, il affirme ne pas contester le droit de l’Ukraine à son indépendance. « Nous n’avons jamais remis en cause le droit du peuple ukrainien à être souverain », a-t-il déclaré, pour rappeler cependant que l’Ukraine, lors de sa déclaration d’indépendance en 1991, s’était engagée à rester un État non aligné, non nucléaire et neutre. À ses yeux, cet engagement a été trahi au fil des années.

Poutine a mis en garde contre ce qu’il qualifie de tentation dangereuse : le recours par l’Ukraine à des armes non conventionnelles. « Si l’Ukraine venait à utiliser une bombe sale, ce serait une erreur gigantesque, probablement la dernière de son histoire », a-t-il averti.

Il précise que toute menace contre la Russie appellerait une réponse ferme et proportionnée. « Notre réaction serait extrêmement dure, et elle pourrait s’avérer catastrophique pour le pouvoir en place à Kiev, et malheureusement aussi pour le pays tout entier. »

Israël et Iran : entre escalade militaire et recherche de solutions

Vladimir Poutine a aussi parlé de l’affrontement qui prend de l’ampleur entre Israël et l’Iran. Sans se positionner en arbitre officiel, il dit que la Russie multipliait les échanges avec les deux parties. « Nous ne prétendons pas être des médiateurs », a-t-il précisé, « mais nous partageons des idées, et si elles trouvent un écho des deux côtés, cela ne peut être qu’un pas dans la bonne direction. » Selon lui, des points d’accord restent possibles malgré la gravité des événements.

Le président russe parle aussi des contacts constants entre Moscou et Téhéran, et a rappelé la coopération de longue date sur le nucléaire civil. « Nous défendons le droit de l’Iran à développer l’énergie nucléaire à des fins pacifiques », a-t-il rappelé. Il a souligné l’exemple de la centrale de Bushehr, construite par la Russie, et assuré que le personnel russe continuerait d’y travailler, en dépit des dangers.

Dans ses propos, Poutine a exprimé sa crainte face aux menaces visant des dirigeants iraniens. Il a fait référence à des informations selon lesquelles Israël envisagerait d’assassiner le guide suprême iranien. « J’espère que tout cela restera au stade des paroles », a-t-il dit, redoutant une explosion de violence aux conséquences incalculables.

Une inquiétude grandissante : la menace d’un conflit mondial

Le chef du Kremlin ne cache pas son inquiétude devant la multiplication des foyers de violence dans le monde. « Je parle très sérieusement, sans aucune ironie, sans vouloir plaisanter. Partout, les risques s’accumulent. Ils sont tout proches, ils nous concernent directement. »

Il s’est montré critique vis-à-vis de l’OTAN, accusant l’alliance de continuer à se rapprocher des frontières russes en ignorant les préoccupations de Moscou. Il dénonce de même ce qu’il considère comme une politique occidentale marquée par un esprit dominateur, toujours animé par des réflexes hérités de l’époque coloniale – assez ironique.

Israël et Iran : une spirale de représailles

Ces derniers jours, les violences entre Israël et l’Iran ont atteint un niveau rarement observé. Israël a lancé une série de frappes visant des installations stratégiques iraniennes. L’Organisation de l’innovation défensive et de la recherche à Téhéran, ainsi que plusieurs sites de production de missiles dans la capitale iranienne et dans le nord du pays ont été ciblés. La centrale de production d’eau lourde de Khondab a subi de lourds dommages confirmés par l’Agence internationale de l’énergie atomique.

L’Iran a riposté avec des tirs de missiles contre Israël, qui ont frappé des zones résidentielles, notamment la ville de Beersheba. Les bilans humains sont alarmants : plus de 650 morts et des milliers de blessés en Iran selon des organisations locales, alors que les attaques iraniennes ont causé la mort de plusieurs dizaines de personnes en Israël.

Des négociations sont en préparation, et le ministre des Affaires étrangères iranien doit rencontrer aujourd’hui des diplomates européens à Genève.

Mais Téhéran refuse toujours toute discussion avec Washington tant que les frappes israéliennes se poursuivent. En même temps, le risque de guerre numérique grandit : des cyberattaques iraniennes auraient déjà ciblé des systèmes de sécurité domestiques israéliens.

Iran Israël Ukraine Vladimir Poutine
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