Le Premier Ministre initie un lourd combat contre le chômage. La situation économique en France concernant le chômage reste un défi majeur, avec une augmentation de 29 000 chômeurs au quatrième trimestre 2023 par rapport au trimestre précédent. Le taux de chômage s’élève à 7,5 %, stable par rapport au trimestre précédent mais en hausse de 0,4 point par rapport à fin 2022.
Le Premier Ministre, Gabriel Attal s'engage à fournir un emploi complet pour maintenir le déficit en dessous de 3 % en 2027.
Le Premier ministre Gabriel Attal a annoncé qu’il s’engage à fournir aux Français un emploi complet, ce qui générera plus de revenus et plus d’impôts, et aidera ainsi à maintenir le déficit en dessous de 3 % en 2027.
En abordant la question du déficit, il a souligné l’importance de sortir la France de la dette, ce qu’il prévoit de faire en s’assurant que les Français sont aidés à trouver un emploi.
Selon Attal, le plein emploi permet au pays d’augmenter les revenus supplémentaires pour financer le pays. “Nous voulons qu’il y ait plus de Français au travail car cela nous permet d’augmenter les revenus, nous recevons plus d’impôts et de contributions lorsque davantage de Français travaillent”, a déclaré Attal.
En réponse à la demande des parlementaires de taxer les riches et leurs immenses fortunes afin de favoriser l’accumulation de fonds auprès des particuliers fortunés et des entreprises, Attal a affirmé que rien de tel ne se produirait. Il a soutenu qu’il ne augmenterait pas les impôts sur le secteur qui contribue à la stabilité financière du pays simplement parce que cela se fait ailleurs. “Je n’augmenterai pas les impôts pour ce qui contribue à financer, au travail de la France, car nous l’avons vu ailleurs”, a-t-il déclaré.
Le Premier ministre a accepté de prendre en considération la demande des parlementaires, mais uniquement s’ils pouvaient fournir des preuves convaincantes et des faits à l’appui de leur argument selon lequel augmenter les impôts est le meilleur moyen de résoudre le problème du déficit. Il a mentionné que le gouvernement a un plan en marche pour traiter la question du déficit, qui sera présenté aux parlementaires et aux responsables sélectionnés par le ministre de l’Économie et des Finances.
Mi-avril, une réunion est prévue pour présenter le plan de trajectoire pour atteindre les 3 % avec le déficit prévu pour les 3 prochaines années, suivie d’une proposition de budget pour 2025 prévue pour la fin juin de cette année.
Commentant les 16 milliards d’euros que les parlementaires prétendent être un déficit, Le Premier Ministre contredit le fait qu’il y ait eu un glissement des dépenses de l’État. Il a déclaré que l’État a dépensé le montant d’argent qui était initialement prévu et que la réduction des revenus est due au ralentissement économique. “Il y a un ralentissement économique qui affecte actuellement la France moins que d’autres pays européens.”
En raison du ralentissement économique, la France dépense des milliards d’euros chaque année pour payer les intérêts de sa dette. Malgré l’argument d’Attal selon lequel il n’y avait pas de déficit, la France est classée comme le 18e pays sur 20 de la zone euro à avoir d’importants déficits.
Cependant, malgré le rapport de l’INSEE, Le Premier Ministre Gabriel Attal affirme avoir réduit le chômage qui était de 9,6 % lorsque Emmanuel Macron a été élu président, mais qui se situe maintenant au-dessus de 7 % après avoir créé 250 000 emplois ces dernières années.
Le Premier Ministre représente un nouvel espoir pour les français
L’INSEE révèle qu’au cours du quatrième trimestre de l’année 2023, le nombre de personnes au chômage selon la définition du Bureau international du travail (BIT) a augmenté de 29 000 par rapport au trimestre précédent, portant le total à 2,3 millions de personnes.
Le taux de chômage au sens du BIT, s’établissant à 7,5 % de la population active en France (hors Mayotte), est resté stable par rapport au trimestre précédent, bien que l’estimation ait été légèrement révisée à la hausse (+0,1 point, passant de 7,4 % à 7,5 %). Cependant, malgré cette stabilité, le taux de chômage demeure 0,4 point plus élevé qu’à la fin de l’année 2022, où il avait atteint son plus bas niveau depuis 1982. Il reste toutefois nettement en deçà du pic atteint mi-2015, où il avait enregistré une baisse de -3,0 points.
L’arrivée du nouveau Premier ministre, Gabriel Attal, soulève des espoirs et des interrogations quant à la capacité du gouvernement à relever ce défi persistant. Attal a affirmé l’importance de l’emploi pour la stabilité économique du pays et s’est engagé à prendre des mesures concrètes pour réduire le chômage.
Le gouvernement Attal envisage de mettre en œuvre des politiques économiques axées sur la création d’emplois, en mettant particulièrement l’accent sur les secteurs clés de l’économie française. Des initiatives visant à encourager l’investissement des entreprises, à soutenir les start-ups et à promouvoir la formation professionnelle sont au programme afin de répondre aux besoins du marché du travail.
Cependant, les défis restent nombreux. Les conséquences économiques de la pandémie de COVID-19 continuent d’avoir un impact sur le marché du travail, et la transition vers une économie plus verte et numérique présente des défis d’adaptation pour de nombreux travailleurs.
Certains analystes soulignent que les politiques gouvernementales peuvent avoir un impact limité sur le chômage à court terme, en raison de facteurs structurels et conjoncturels complexes. Ils appellent à une approche holistique, intégrant des mesures de soutien à l’emploi avec des réformes structurelles visant à améliorer la compétitivité de l’économie française.
Alors que le gouvernement du Premier Ministre Attal cherche à relever ces défis, le taux de chômage en France reste un indicateur crucial de la santé économique du pays et sera étroitement surveillé dans les mois à venir pour évaluer l’efficacité des politiques mises en œuvre.