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Alasdair McKenzie, « La satisfaction d’être en haut des sommets est indescriptible »

Alice ColmartPar Alice Colmartlundi, 17 févrierMise à jour:lundi, 17 févrierAucun commentaire5 Min Temps de lecture
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Alasdair McKenzie est un jeune alpiniste franco-britannique qui a gravi les 14 sommets de plus de 8 000 mètres recensés sur la planète.
Alasdair McKenzie est un jeune alpiniste franco-britannique qui a gravi les 14 sommets de plus de 8 000 mètres recensés sur la planète.
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Du haut de ses 20 ans, Alasdair McKenzie est devenu le plus jeune Français à  avoir gravi les 14 sommets de plus de 8 000 mètres recensés sur la planète.  Ce prodige de l’alpinisme a livré son parcours au Parisien Matin.

Dans quel contexte Alasdair McKenzie a découvert sa passion pour la montagne et l‘alpinisme ? 

Très tôt. Mes parents nous emmenaient régulièrement à Chamonix. Mon enfance a  été faite d’un mélange d’activités comme le ski alpin, l’escalade et la randonnée. 

Étant tous passionnés de montagne dans la famille, nous avons fini par nous installer à Chamonix, quand j’avais 9 ans puis ensuite à Tignes.  

Toutes ces années ont forgé mon amour pour la montagne! 

Et puis, je me suis blessé au niveau des genoux. Ce qui m’a obligé à arrêter toute  activité physique pendant un an et demi. Pendant cette pause forcée, j’ai pu réfléchir, et mon rêve de gravir un sommet de 8 000 mètres a vu le jour. Une fois rétabli,  j’ai repris le sport avec cet objectif bien précis. 

Quelles ont été les étapes avant de gravir un sommet de 8000 mètres de hauteur ? 

J’ai commencé avec des ascensions comme le Mont-Blanc et plusieurs sommets  entre 3 000 et 4 000 mètres dans les Alpes. Puis, j’ai eu l’occasion de partir au Népal pour gravir des sommets de 6 000 et 7 000 mètres. Le Népal a été pour moi  une véritable révélation. Qu’il s’agisse de ses paysages grandioses, de la richesse des expéditions ou encore de la gentillesse de la communauté Sherpa… 

C’est là-bas que j!ai décidé de tenter mon premier sommet de plus de 8 000 mètres : le Lhotse, qui culmine à 8 516 mètres. L’expérience a été extraordinaire. Ce moment m’a donné envie d’aller encore plus loin. Avec mon Sherpa, nous avons discuté de la possibilité d’enchaîner un autre «8 000». Neuf jours plus tard, nous étions au sommet du Makalu, la cinquième plus haute montagne du monde.

Comment Alasdair McKenzie a ensuite eu l’idée de gravir les 14 sommets les  plus hauts du monde ?

J’ai eu cette idée après avoir réalisé ces premières ascensions. Personne n’avait encore tenté une telle aventure aussi jeune. Mon objectif initial était de réaliser cet  exploit en deux ans, puis je me suis mis en tête de raccourcir ce délai à 18 mois,  soit avant mes 20 ans.

Cela nécessitait une préparation intense. Il fallait trouver des sponsors, m’entraîner, organiser mes études en fonction de mes projets… Heureusement, j’ai été accompagné dans cette démarche. 

Le jeune âge d’Alasdair McKenzie a-t-il été un obstacle dans cette aventure ?

C’était une difficulté au début, notamment pour convaincre les sponsors. Quand je leur parlais de mon projet, beaucoup me disaient que c’était impossible pour quelqu’un de mon âge. Pourtant, en y croyant, avec du travail et des sacrifices, j’ai prouvé que c’était faisable. 

Sinon, je fais l’école à la maison, ce qui m’a permis d’adapter mon emploi du temps à mes entraînements. D’ailleurs, je n’ai pas encore passé mon bac, tout a été décalé à cause de ce projet. 

Comment se déroulait le quotidien de Alasdair McKenzie lors des expéditions  ? 

Il n’y avait pas vraiment de routine. Avec mon équipes, nous passions d’une montagne à une autre. Par exemple, au Pakistan, nous avons gravi cinq sommets en  seulement 26 jours, dont quatre en 11 jours. Cela signifie peu de sommeil : souvent  entre trois et cinq heures par nuit, parfois 36 heures sans dormir. 

Ce que je peux dire, c’est que le corps humain est incroyable. Avec l’adrénaline et la motivation, on tient. Mais toute cette épreuve demande aussi beaucoup de sacrifices, notamment sur le plan familial et amical. 

Alasdair McKenzie a pu constater le manque de considération écologique des  alpinistes en montagne. Peut-il nous en dire davantage ? 

L’état des montagnes m’a profondément marqué. Il y a énormément de déchets liés à des expéditions passées : des bouteilles d’oxygène, des emballages, etc. Logiquement, les alpinistes sont obligés de redescendre avec 7 kilos de déchets, mais  beaucoup ne le font pas. Heureusement, les mentalités commencent à changer,  mais il reste encore beaucoup de travail à faire. 

Nous n’avons qu’une Terre, et il est crucial de la préserver. 

Parmi toutes les ascensions que Alasdair McKenzie a réalisées, laquelle a été la  plus marquante ?

Mon premier sommet de 8 000 mètres, le Lhotse, restera toujours spécial pour moi.  Une anecdote incroyable est survenue lors de cette ascension : au lever du soleil,  j’ai pu admirer la courbure de la Terre depuis les hauteurs. C’était une expérience à couper le souffle, un moment de pure contemplation. 

Quels sont les prochains projets de Alasdair McKenzie?

Je travaille sur des objectifs encore plus ambitieux, toujours dans l!univers de l’alpinisme. Je veux continuer à explorer des endroits magnifiques. Et bien sûr, je reste  engagé dans la lutte pour préserver les montagnes que j’aime tant. 

Au-delà de la performance, cette expérience a aussi été réalisée pour montrer aux jeunes de mon âge que tout peut être surmonté avec du travail et de la détermination. La satisfaction d’être en haut des sommets est indescriptible. Mais pour moi, atteindre le sommet n’est pas l’objectif final. L’essentiel est de rentrer chez soi en sécurité.

Alasdair McKenzie alpinisme déchets écologie montagne
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