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La surveillance numérique en Chine, un fléau qui s’intensifie.

Caitlin HoylandPar Caitlin Hoylanddimanche, 19 janvierMise à jour:dimanche, 19 janvierAucun commentaire4 Min Temps de lecture
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La surveillance numérique en Chine dépasse les simples caméras de rue.
La surveillance numérique en Chine dépasse les simples caméras de rue.
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Le 23 août 2024, le documentaire « Sous l’œil de Pékin : Total Trust » a été diffusé sur Arte,  révélant l’ampleur du système de surveillance numérique chinois. Cette diffusion intervient alors  que Pékin continue d’étendre son réseau de caméras et d’outils de reconnaissance faciale aux quatre  coins du pays, suscitant l’inquiétude des défenseurs des droits humains.

802  millions d’internautes, 2 milliards de caméras de surveillance, et un système de crédit social qui  régule les comportements de chaque citoyen : ces chiffres révèlent l’émergence d’une nouvelle  forme d’autoritarisme. Derrière cette avancée technologique se cache  un système de surveillance qui dépasse tout ce que l’on pourrait imaginer. Des technologies de reconnaissance faciale aux algorithmes de crédit social, le gouvernement chinois surveille et régule la vie publique et la vie privée de ses citoyens. 

Une surveillance numérique massivement déployée  

Le contrôle numérique en Chine ne date pas d’hier. Dès l’introduction de l’internet dans le pays  dans les années 1990, le gouvernement a compris l’importance de maîtriser les nouvelles  technologies. En 2000, le ministère de la Sécurité publique a lancé le projet Bouclier d’Or pour  centraliser la surveillance à l’échelle nationale, « défendre l’intérêt du citoyen et améliorer le taux  de résolution des affaires criminelles ».

Selon Zhulin Zhang, journaliste pour Courrier international,  2 milliards de caméras intelligentes sont aujourd’hui installées dans les rues, les centres  commerciaux et les transports publics chinois. Ce chiffre impressionnant  représente plus de la moitié de l’ensemble des caméras de surveillance installées dans le monde.  Ces dispositifs, associés à des logiciels de reconnaissance faciale ultra-précis, permettent d’identifier  instantanément n’importe quel citoyen dans la foule.  

Le gouvernement chinois a aussi investi dans l’intelligence artificielle (IA) pour améliorer  l’efficacité de cette surveillance. La Chine est ainsi devenue un leader mondial dans l’utilisation de  ces technologies – Le marché des caméras de surveillance intelligentes en  Chine est évalué à plus de 33 milliards de yuans, soit environ 4,5 milliards d’euros.  

La censure numérique, un outil invisible de la surveillance numérique

Derrière les équipements matériels de surveillance se cache une autre forme de contrôle : la censure  numérique. En Chine, l’accès à l’information est strictement limité, et les autorités imposent un  contrôle systématique de tous les contenus en ligne. Facebook, Twitter, et Google sont bloqués  depuis 2009 et remplacés par des plateformes chinoises comme WeChat, Weibo et Baidu, qui sont  surveillées étroitement. Espace

En 2010, Le Figaro estimait à 40 000 le nombre de personnes travaillant  spécifiquement à censurer les contenus en ligne. En plus de cette « police de l’internet », le  gouvernement met en place des filtres qui bloquent l’accès aux sites et applications jugés nuisibles à  l’ordre public. Des mots-clés comme Tiananmen, Dalaï Lama, ou liberté d’expression disparaissent  du web chinois en un clin d’œil.  

Le crédit social fait parti d’un système de contrôle absolu

Depuis 2014, le gouvernement chinois a déployé un autre outil de contrôle numérique : le système  de crédit social. En fonction de leurs comportements, les citoyens et les entreprises se voient  attribuer une note de confiance individuelle – c’est ce qu’on appelle le « rating ». Selon le Parti  communiste chinois (PCC), ce système devrait « permettre aux personnes de confiance de circuler  librement, tout en contraignant au maximum celles qui seraient considérées de « non-confiance » ». 

En principe, un citoyen qui paie ses factures dans les temps et trie ses déchets sera bien noté. Cette  évaluation lui confèrera des avantages tels que des délais réduits pour accéder aux services  médicaux ou des facilités dans l’obtention d’un crédit bancaire. À l’inverse, à chaque infraction,  (traverser hors des passages piétons, fumer là où c’est interdit…) une mauvaise note sera attribuée à  l’individu, qui écopera d’une amende, d’une limitation de son accès à internet, ou pire encore, de  restrictions dans sa liberté de déplacement.  

L’objectif : surveiller, réguler et modeler la société selon les attentes du gouvernement. Pékin le  répète, c’est bien pour permettre d’assurer la sécurité que sont collectées ces données. Dans la région du Xinjiang, patrie du peuple Ouïghour, une base de données de 30  millions d’ « empreintes » d’iris a été constituée dès 2017.

Ouighours Surveillance numérique
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