Le Parisien MatinLe Parisien Matin
  • Home
  • Politique
  • Europe
  • Afrique
  • Moyen-Orient
  • Amériques
  • Économie
  • Technologie
  • Société
Facebook Twitter Instagram
Twitter LinkedIn
Le Parisien MatinLe Parisien Matin
mardi, 8 juillet Magazine
  • Home
  • Politique
  • Europe
  • Afrique
  • Moyen-Orient
  • Amériques
  • Économie
  • Technologie
  • Société
Le Parisien MatinLe Parisien Matin
Magazine
Amériques

Donald Trump impose un nouveau décret pour faire chuter le prix des médicaments aux États-Unis

Elizabeth Dos SantosPar Elizabeth Dos Santosmardi, 13 maiMise à jour:mardi, 13 maiAucun commentaire4 Min Temps de lecture
Partager Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Reddit Telegram Email
Donald Trump vient de signer un décret qui permettra de faire chuter le prix des médicaments
Donald Trump vient de signer un décret qui permettra de faire chuter le prix des médicaments
Partager
Facebook Twitter LinkedIn Pinterest Email

Le 12 mai, Donald Trump a signé un décret présidentiel qui va bouleverser le fonctionnement du marché pharmaceutique américain.

Par cette décision, il exige que les prix des médicaments sur ordonnance soient alignés sur les tarifs les plus bas pratiqués dans d’autres pays développés.

L’objectif est simple : réduire le coût pour les patients américains, parfois contraints de payer dix fois plus pour un même traitement que leurs homologues étrangers.

Une intervention présidentielle directe dans la fixation des prix de médicaments

Donald Trump, lors d’une allocution à la presse, a affirmé vouloir obtenir des baisses comprises entre 59 % et 90 % sur certains traitements. Il a notamment cité l’exemple d’un médicament amaigrissant injectable, vendu 88 dollars à Londres mais proposé à 1 300 dollars sur le territoire américain. Ce fossé tarifaire l’aurait incité à accélérer le processus réglementaire.

Le décret impose un délai de trente jours pour que les laboratoires formulent des propositions de réduction de prix.

Si, au terme de six mois, le gouvernement ne constate aucune évolution jugée suffisante, il affirme être prêt à intervenir plus fermement. Parmi les mesures : la mise en place de taxes spécifiques sur les entreprises récalcitrantes, l’élargissement de l’importation de médicaments étrangers, ou des limitations à l’exportation pour les sociétés implantées aux États-Unis.

Un déséquilibre dénoncé depuis longtemps

Le gouvernement Trump s’appuie sur plusieurs études économiques pour justifier son initiative. D’après les données de la RAND Corporation, les Américains paient en moyenne 2,5 fois plus cher que les Français pour des médicaments équivalents. Cet écart n’est pas lié à une différence de qualité, mais à la capacité des autres pays à encadrer plus strictement les marges des industriels.

Jusqu’à présent, les États-Unis ont laissé les prix se fixer librement, estimant qu’un marché peu régulé stimulerait l’innovation. Trump rejette désormais cette logique, affirmant que les consommateurs américains supportent une part disproportionnée des coûts liés à la recherche, au développement et à la commercialisation des traitements. Il souhaite désormais que cette charge soit mieux répartie à l’échelle internationale.

Il a déjà essayé de faire baisser les prix des médicaments …

Dès 2018, Donald Trump avait tenté de faire pression sur les fabricants, mais s’était heurté à leur résistance. L’industrie pharmaceutique, très influente à Washington, avait alors obtenu des délais, des assouplissements et la neutralisation de plusieurs projets de régulation. Cette fois, le président affiche sa volonté d’aller plus loin, quitte à provoquer un affrontement direct.

Il a demandé à la Federal Trade Commission (FTC) d’ouvrir des enquêtes sur certaines ententes supposées entre laboratoires.

Plusieurs pratiques empêchent volontairement la concurrence ou retardent la mise sur le marché de génériques et de biosimilaires. Le décret encourage donc la FTC à prendre des sanctions contre ces comportements.

Un décret déjà contesté sur le plan juridique

La légalité de certaines dispositions pose problème. Paul Kim, avocat spécialisé en politique de santé, estime que l’exécutif pourrait avoir excédé ses compétences. Il mentionne notamment l’importation directe de médicaments par les consommateurs, mesure qui, selon lui, n’est pas autorisée par le cadre législatif actuel.

Il est donc probable que ce décret fasse l’objet de recours devant les tribunaux fédéraux, particulièrement sur la question des importations. En outre, les États-Unis n’ont pas de système unifié de santé comme ceux de nombreux pays européens, ce qui complique l’application de plafonds tarifaires stricts.

L’annonce de Trump a d’abord provoqué une baisse des actions pharmaceutiques sur les places boursières d’Europe, d’Asie et aux États-Unis.

Pourtant, dès le lendemain, certaines valeurs ont regagné du terrain. Pfizer a vu son cours progresser de 2,7 %, Merck de 4,3 %, et Gilead Sciences de 4,7 %. Seul Eli Lilly a enregistré une légère baisse.

Cette remontée s’explique par le scepticisme des investisseurs. Nombre d’entre eux parient sur la capacité des entreprises à ralentir, contourner ou faire invalider la réforme. De plus, les précédentes tentatives de régulation ont échoué à produire des effets durables.

Le contexte électoral est favorable

La question du coût des soins est une des principales préoccupations des électeurs américains depuis la période d’inflation observée entre 2022 et 2023. De nombreux ménages ont vu leur pouvoir d’achat diminuer, alors que les dépenses liées à la santé ont continué à croître.

Faire chuter les prix des médicaments permet à Trump de s’adresser directement à une population frustrée par un système jugé injuste.

Joe Biden avait lancé, durant son mandat, une réforme similaire en donnant à Medicare (le programme fédéral d’assurance pour les plus de 65 ans) la possibilité de négocier directement certains tarifs.

Les effets de cette réforme ne sont attendus qu’à partir de 2026, alors que Trump promet des changements rapides.

décret États-Unis Joe Biden médicaments Pfizer pharmaceutique santé
Partager. Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Email
Previous ArticleRécits étrangers, ingérences : ils influencent notre vision des conflits modernes
Next Article Trump scelle un pacte militaire colossal avec l’Arabie saoudite

Related Posts

Amériques

Trump fait passer un budget colossal : ce que ça change pour l’Amérique

samedi, 05 juillet
Amériques

Anna Wintour quitte la tête de Vogue après 37 ans

samedi, 28 juin
Amériques

Chili-Chine : une romance commerciale dans des eaux troubles

jeudi, 26 juin
Add A Comment

Leave A Reply Cancel Reply

Abonnez-vous à notre Bulletin

Directement dans votre boîte de réception ! Apprenez-en davantage dans notre politique de confidentialité

Vérifiez votre boîte de réception ou votre dossier spam pour confirmer votre abonnement.

À propos

Le Parisien Matin est une plateforme de contenu collaboratif, dédiée à fournir des perspectives variées sur des sujets d’actualité, de politique et de société. Nous travaillons avec un réseau de prestataires indépendants, spécialisés dans la rédaction, l’analyse, et les interviews.

Le Parisien Matin logo variation

Twitter LinkedIn
  • Code d’éthique et de Conduite
  • Réclamations & Corrections
  • Politique de Confidentialité
  • Termes et Conditions
  • Politique Cookies
  • Nous Contacter
© 2025 Tous droits réservés Le Parisien Matin.

Tapez ci-dessus et appuyez sur Entrée pour rechercher. Appuyez sur Echap pour annuler.